VOTE MOUVEMENTE HIER : L’insécurité s’invite dans le scrutin

Dimanche 29 juillet 2018 est un jour d’élection présidentielle marquée par une série
d’attaques armées qui ont fini par perturber le scrutin.
Le climat d’insécurité qui plane sur la tenue des élections a été confirmé la veille avec
l’attaque qui a visé les délégués électoraux dans la localité de Nana. Les agents électoraux
ont été braqués sur le fleuve, soit avant à quelques kilomètres de Gourma-Rharous.
Dans la zone de Konna, la veille du scrutin, des motos et du matériel électoral ont été
incendiés par des hommes armés. Toutes choses qui annonçaient les couleurs de la journée
électorale marquée par la suite par la terreur dans plusieurs contrées des régions du Centre
et du Nord.
Dans la région de Ségou , à Mariko, soit à 45 km de Niono, il y a eu une attaque donc pas de
vote. Au même moment à Gao notamment à Gargouna environ 20 km d'Ansongo, il y a eu
une attaque.
A Mopti, dans la contrée de Kikara, à 30 km de Douentza, on peut déplorer une attaque.
Dans la même région, comme dans le village de Manako, près de Fatoma, l’on a signalé une
autre à Douma, à 13 km de Douentza. Les attaques ont également empêché la tenue du
scrutin dans la localité de Toguéré-Coumbé tandis que des attaques armées similaires ont eu
lieu à Goundaka et à Sampara.
En 6e région, Tombouctou , dans la Commune rurale de Lafia soit à un pas de la ville, une
attaque armée a contraint l’annulation de l’élection présidentielle. Pendant ce temps, des
attaques ont visé les localités de Nana à Gourma Rharous, Dianké non loin de Niafunké, à
Aglal et à Bourem Inaly deux localités du cercle de Tombouctou. Des attaques qui ont soit
perturbé soit annulé le scrutin.
A Baara, village natal du candidat Choguel Maïga, des incidents ont émaillé le scrutin. Des
groupes armés ont imposé des conditions aux populations sédentaires.

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A Kidal, en début de matinée, le scrutin se déroulait sans incidents. Selon le gouverneur de
région, les bureaux de vote étaient ouverts à l’heure normale même si elle déplore le peu
d’affluence des électeurs craignant des représailles.
Des accidents relevés dans les différentes localités portent la marque des groupes terroristes
et même certains signataires de l’accord.
Alpha Mahamane Cissé