C’est avec une grande joie que le personnel de la SOMAPEP et celui de la SOMAGEP ont accueilli, dans l’après-midi de lundi dernier, leur ministre de tutelle, Alfa Bocar Nafo, au siège de la SOMAPEP. L’occasion était belle pour le PDG, Boubacar Tall, de présenter sa nouvelle structure, créée le 5 août 2010. Il a ensuite, fait le survol des différents projets dans les villes de Bamako, Kayes et Koulikoro dont la mise en œuvre est assurée par la SOMAPEP, avant d’exprimer sa plus grande préoccupation: l’impact négatif dû à la suspension des projets, d’un montant total de 30 milliards de FCFA.
Pour sa part, le PDG Adama Diarra a rappelé que la SOMAGEP-SA était le fruit d’une réforme initiée par le Gouvernement du Mali dans les secteurs de l’eau et de l’électricité sur le territoire national. Cette réforme a abouti, en août 2010, à la séparation des activités des services publics de l’électricité et de l’eau potable, par la création de deux nouvelles sociétés, la SOMAPEP-SA et la SOMAGEP-SA, qui s’occupent respectivement du développement des infrastructures d’eau potable et de leur gestion technique, commerciale et financière. Il a ensuite indiqué que la SOMAGEP SA a débuté de façon effective ses activités le 1er janvier 2011 et a pris en charge, le 7 mars 2012, la gestion de la relation clientèle des abonnés de l’eau potable précédemment assurée par la Société EDM-SA.
Trois mois après la prise en charge de la gestion clientèle, la SOMAGEP-SA a ouvert à Bamako 8 agences commerciales grand public, 1 agence Grands comptes et 3 points d’encaissements. Dans les centres de l’intérieur, la Société est présente à travers des Directions régionales et des Coordinations de centres, en fonction de la taille des villes alimentées. Le personnel, professionnel et dynamique, est au service des populations tous les jours.
Adama Diarra a fait remarquer que la SOMAGEP-SA, à l’instar de nombreuses autres sociétés au Mali, était préoccupée par la situation sociopolitique et économique qui prévaut actuellement et qui entraîne que la ociété fait face à trois défis, en commençant par celui posé par la partition de notre pays. Elle n’a plus un contrôle total de la gestion à Kidal, Gao et Tombouctou. Autres défis à relever, le déficit de production pendant la période de pointe et la tension de trésorerie due, en grande partie, aux factures impayées de l’Administration et aux investissements consentis pour mettre en place la gestion clientèle. Pour conclure, il dira que la société a adressé une requête d’appui financier à l’Etat pour accompagner le processus de mise en œuvre de la réforme.
Le ministre Alfa Bocar Nafo, qui a reconnu l’importance du service public de l’eau, a exprimé sa joie de rencontrer le personnel des deux sociétés. Concernant la gestion de la période de pointe, ainsi que la tension actuelle de trésorerie, il a assuré que ces points bénéficieraient toujours d’une attention particulière et soutenue de la part du Gouvernement. Le ministre de l’Energie, de l’Eau et de l’Environnement a aussi exhorté le personnel à tout mettre en œuvre pour le développement des infrastructures et à persévérer pour assurer la continuité de service de l’eau potable.
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre 31/05/2012