L’ouverture des deux jours d’échanges a été présidée par le ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Maïga Sina Demba, qui avait à ses cotés, le secrétaire exécutif du Haut conseil de lutte contre le Sida (HCNLS), Malick Sène et le représentant de l’Onu-Sida.
Selon les enquêtes démographiques et Santé (EDSM 2006), la prévalence de l’infection au VIH/SIDA reste relativement faible dans la population générale du Mali. Elle est estimée à 1,3% avec une prédominance plus importante chez les femmes (1,5%) que chez les hommes (1,0%). Le milieu urbain est plus touché que le milieu rural. La prévalence reste élevée au sein des groupes dont les comportements les exposent à des risques plus importants de contamination. Toujours selon cette enquête, le taux des travailleuses de sexes est de 35, 3%, des homosexuels de 17%, des vendeuses ambulantes 5,9%, des routiers 2,5%, des aides familiales 2,2%, des Coxeurs 2,2%.
Pour la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Maïga Sina Demba, la vulnérabilité des femmes qui sont les couches les plus vulnérables face à l’épidémie du VIH/SIDA, est liée à des facteurs biologiques et socioéconomique, tels que les mariages forcés, les mariages précoces, l’excision, le lévirat, le sororat, la faible utilisation des préservatifs…
Quant au secrétaire exécutif du HCNLS, Malick Sène, il a indiqué qu’au cours des trois dernières années, l’épidémie du VIH/SIDA a connu une hausse au plan mondial, et plus d’1/4 de cas en Afrique subsaharienne. Avant de lancer un appel pour l’adoption d’une politique intégrée de lutte contre le fléau en faveur des femmes et des filles.
Oumar Camara
L’ Indicateur Renouveau 10/12/2010