En matière de soins, 70 773 consultations ont été réalisées, dont 5478 interventions chirurgicales pendant la même période. Dans le domaine de la formation, 26 médecins sont inscrits au CES d’ophtalmologie. A ceux-là, il faut ajouter 15 infirmiers stagiaires et 15 étudiants en optométrie avec le système LMD. Soit, un total de 56 étudiants en formation du Mali et de la région francophone d’Afrique.
L’IOTA, au cours de l’exercice écoulé, a continué ses échanges avec de nouveaux partenaires scientifiques, techniques et financiers. Il s’agit de la Banque islamique de développement (BID), de CBM, de la Coopération technique belge, de l’Organisation française pour la prévention de la cécité (OPC), les CHU de Clermont-Ferrand et de Besançon (France). Il a récemment signé une convention de partenariat avec la Fondation pour l’Enfance, les Yeux du monde et la mutuelle Benkan du TSF pour la prise en charge de la cécité de l’enfance.
L’IOTA s’est aussi offert un nouveau visage avec la réalisation des nouveaux bâtiments. Le bureau des entrées et des urgences, la nouvelle salle de conférence et la cafétéria, la pharmacie hospitalière, la nouvelle bibliothèque et même un ascenseur flambant neuf font partie de nouveaux équipements.
L’année 2011 verra la construction d’un nouveau bloc qui abritera les services des sciences de la vision et le centre de glaucome, le renforcement du plateau technique d’ophtalmologie, le développement du service d’ophtalmo-pédiatrie avec l’ouverture d’une filière de formation du DU d’ophtalmo-pédiatrie dans l’espace CEDEAO, la prise en charge des décollements de la rétine et les interventions pour les greffes de cornée.
Selon le président du conseil d’administration Dr. Antoine Nientao, il s’agit de renforcer les expériences, mais également d’œuvrer pour une amélioration constante des conditions de travail, au regard de la demande grandissante de besoins en santé des populations, mais surtout de leur exigence de plus en plus pressante en soins de qualité.
Le Pr. Abdoulaye Diallo, DG de l’IOTA, a indiqué que son Institut entend rester dans la constance pour le bien-être des malades visuels. « Écrivons donc ensemble les pages d’un nouveau cinquantenaire, en poursuivant les œuvres patriotiques de nos pionniers », a-t-il plaidé.
Aliou Badara Diarra
L’Indicateur Renouveau 10/03/2011