L’affaire remonte au 21 mai 2012 lors d’un soulèvement populaire contre la légitimité du le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, qui a dégénéré à son agression jusque dans ses bureaux à Koulouba. Les trois leaders de l’association « Yèrèwolo – Ton » (les fils dignes en langue Bambara), Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré ont été reconnus coupables. Ils avaient été accusés pour avoir semé des troubles à l’ordre public le 14 août dernier devant le même Tribunal. Le verdict tant attendu est finalement tombé ce mardi 28 août 2012 sur une condamnation à 6 mois d’emprisonnement avec sursis au lieu de six mois d’emprisonnement ferme comme réclamé par le procureur de la République du tribunal correctionnel de la Commune III. Les troubles graves à l’ordre public ont obstrué presque toutes les voies publiques de Bamako par des attroupements illicites, barricades, allumages ou entretien de feu dans le but d’entraver ou d’empêcher la circulation des personnes ce jour-ci. Cette manifestation a été poursuivie jusqu’au palais présidentiel, entraînant ainsi l’agression de Dioncounda Traoré, président de la République par intérim.
Moussa Dagnoko
Le Republicain
29 Août 2012