Mme Coulibaly Mariam Koné, directrice de l’Amalan, a remercié le ministre pour sa présence et sa nomination à la tête du département de l’Education nationale. Selon elle, cette activité est la première d’une série de communication que sa structure compte pérenniser avec le département afin d’instaurer une politique linguistique au Mali.
Elle a avoué que le Mali a une longue tradition multilingue due à son histoire, aux hommes, et à la géographie, avant d’ajouter que la loi prévoit au Mali la promotion de 13 langues dans lesquelles toutes les ethnies ont été prises en compte. Il s’agit du bambara, bobo, bozo, dogon, peul, maure, miniyanka, soninké, sarakolé, songhaï, sénoufo, tamasheq, khassonké.
Le ministre a reconnu que la tenue de ce café se justifie pour deux raisons. Premièrement, le conseil des ministres a adopté le document de politique linguistique au Mali. Deuxièmement, l’Amalan n’est pas très connue du public. Selon Barthélémy Togo, ce café est une occasion pour la jeune structure de se faire connaître par les Maliens et en même temps de répondre à une préoccupation des plus hautes autorités.
Etablissement public à caractère scientifique, technologique et culturel, l’Amalan a été créée le 13 septembre 2012. Elle est une des fortes recommandations du Forum de 2008. Elle a pour mission de concourir à la promotion et au développement de l’ensemble des langues nationales du Mali. Elle est dotée d’une autonomie financière.
Zoumana Coulibaly
Source: L’Indicateur Du Renouveau 2015-02-02 23:54:55