Depuis le 8 juillet, 23 participants dont six maliens débattent de plusieurs points susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Bamako. Une population estimée à plus de 2 millions d’habitants.
Des études portent également sur la croissance urbanistique des métropoles avec son corollaire qu’est l’étalement physique et géographique.
Face à cette croissance démographique avec la naissance des nouveaux quartiers spontanés, assimilables à des bidonvilles, les autorités se voient donc dans l’obligation de briser le silence.
L’atelier est surtout marqué par la visite des sites, accompagnée d’un guide de la Municipalité et d’un artiste, des sites identifiés comme centralités possibles : Badalabougou, Sogoniko, Rail-Da. Une conférence sur l’histoire de Bamako par l’historien Bakari Kamian, et des Conférences thématiques sur la planification, le transport et les enjeux sociologiques sont au menu de cet atelier..
Nicalas Dietri dira justement que « l’urbanisation de nos villes constitue une préoccupation du gouvernement du Mali qui a opté pour une démarche stratégique et prospective, condition d’une maîtrise et d’une gestion urbaine efficiente ».
Pour sa part, David Sagara s’est félicité de l’initiative qui permet selon lui, de jeter un regard rétrospectif sur la ville de Bamako.
L’atelier, selon ses initiateurs, permettra de faire des propositions sur le développement de la centralité urbaine afin de trouver une solution à la congestion du centre ville et d’améliorer la gestion du développement urbain et des infrastructures communales.
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre 20/07/2011