Au titre de l’année universitaire 2012-2013, les préparatifs de la rentrée vont bon train. L’immatriculation des nouveaux bacheliers est terminée et l’université compte inscrire un maximum de 7 000 nouveaux bacheliers. Cela, malgré le manque criard de salles de classes et d’amphithéâtres. Telles sont les principales informations fournies par le recteur de l’université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, la semaine dernière au cours d’une conférence de presse qu’il a animée dans la salle de conférence de ladite université.
Issue de l’éclatement de l’Université de Bamako, l’université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. A ce titre, elle est chargée, entre autres, de la formation supérieure, pratique et spécialisée ; de la formation supérieure professionnelle ; de la préparation aux Grandes Écoles et de la recherche et l’innovation scientifiques, techniques et technologiques. Elle a une vocation à la fois nationale, sous régionale et internationale. On y trouve des structures de formation et de recherche suivantes : Faculté de Droit Public (FDPU) et Faculté de Droit Privé (FDPRI).
Le Recteur Salif Berthé, dans son exposé liminaire, a expliqué que l’USJPB, au démarrage des inscriptions, a publié la liste des 30 801 étudiants inscriptibles au titre de l’année 2011-2012. Sur le déroulement de l’année, il a expliqué aussi que les cours se sont déroulés de façon satisfaisante et que les programmes ont été exécutés à un niveau ayant permis les évaluations. Si le recteur a souligné l’insuffisance de salles d’amphithéâtres (6000 au total), il n’est pas aller avec le dos de la cuillière pour dénoncer les pratiques peu orthodoxes qui font lésion à l’USJPB. Il a pour cela, pointé un doigt accusateur à certains «enseignants véreux» qui livrent à la magouille avec les étudiants. Pour éradiquer ce phénomène, Salif Berthé se dit «déterminé à relever le défi». Il a aussi insisté sur «l’insécurité et les menaces» qu’encourent les responsables qui veulent aller à cet assainissement.
Il faut préciser que le Recteur Salif Berthé, pour cette conférence, était assisté d’Abdoulaye Diarra. Celui-ci fait désormais office de vice-recteur de ladite université après 14 années de dignes et loyaux services à la cours constitutionnelle du Mali.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 01/11/2012