En effet, les cours qui sont dispensés à l’Université de Ségou, sont repartis sur
trois filières que sont l’agro-économie, l’hydro-agriculture, la production et la santé
animale. Ce sont 362 étudiants qui sont actuellement sur les bancs de l’Université
de Ségou. Au départ, ils étaient 415 à postuler. Et pour cause, contrairement au
système classique que connaît l’Université du Mali, ici, on soumet des dossiers.
Une commission est ensuite mise en place pour les étudier. Ce n’est pas tout. Les
professeurs, venus de Bamako, ont été choisis après avis d’appel à candidature.
Les cours, eux, sont de type ABC (Apprentissage basé sur la compétence). En
d’autres termes, les 50% des horaires sont dédiées aux Travaux personnels de
l’étudiant (TPE) et environ 40% à la théorie. Avec les différentes structures agro-
sylvo-pastorales de la région de Ségou, les étudiants ont donc la possibilité d’être
en contact avec le terrain. Autre innovation que les cadres de l’Université de Ségou
ont introduite dans le cursus est la flexibilité des filières. A en croire le Recteur, «les
filières ne sont pas figées. Si, après évaluation on constate qu’une filière n’a pas de
débouchés sur le marché de l’emploi au Mali, on la met en veilleuse pour ne pas
continuer à fabriquer des chômeurs». D’ailleurs, pour les futurs diplômés, on a déjà
pensé au suivi. C’est dans ce cadre qu’un marché de l’emploi sera lancé en mars.
22 Septembre 20/02/2012