La reprise des cours, qui avait suscité une lueur d’espoir, devrait permettre aux étudiants de reprendre le chemin des amphithéâtres et dans un climat apaisé.
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Mais c’était sans compter avec les génies de la discorde tapis dans l’ombre car le calme sur les campus n’aura été que de courte durée. En effet, depuis l’ouverture des classes, les affrontements entre étudiants sont devenus monnaie courante sur le campus ou dans les facultés. Ces violences dans l’espace universitaire ne sont pourtant pas surprenantes pour qui se rappelle ce qui s’était passé à l’école de Médecine (FMPOS) où un étudiant du nom de Bill a été naguère soumis à une torture indicible de la part d’un membre du comité de l’AEEM.
Il s’agit de Martin, l’actuel coordinateur de l’Allure qui a eu l’audace de faire passer un fer électrique sur le corps de son collègue, à cause d’une jeune fille qu’il convoitait à la Fac. Par la suite, le secrétaire général du comité AEEM de ladite faculté et deux autres camarades avaient été arrêtés par le Commissaire de police du 8ème Arrondissement. Pour soutenir leurs camarades, le comité AEEM de la FMPOS décidait d’aller en grève.
Comment peut-on comprendre qu’une affaire entre deux étudiants puisse avoir une telle incidence sur les activités de toute une faculté ? Il faut aussi se rappeler que la Direction du CESB a été incendiée par les étudiants mécontents des résultats de la session unique qui leur a été catastrophique. Les intéressés pensaient en effet qu’ils ont été victimes d’une situation dont ils ne sont pas responsables. En tout état de cause, il est évident et clair comme l’eau de roche que la violence persiste encore au sein de l’espace universitaire. On sait que les 16 et 17 Mai derniers, des troubles ont éclaté au campus de la FAST et débouché sur la mise à sac de la chambre du secrétaire général du bureau de la coordination de l’AEEM, Hamadoun Traoré, ainsi que l’incendie de nombreuses autres chambres.
Le vendredi 3 Juin 2011, le campus universitaire de la faculté des Sciences et Techniques (FAST) a enregistré des scènes de violences sauvages sur fond d’affrontement et de règlement de compte entre deux groupes rivaux de l’Associations des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM). La crise était liée à la gestion des internats. Un accord préalablement conclu à ce sujet avait entraîné des divergences entre ces deux camps rivaux de facultés, provoquant du coup des affrontements sanglants où on a dénombré de nombreux blessés graves.
Comment peut-on imaginer que de tierces personnes se servent de l’école malienne pour assouvir leurs intérêts personnels ? Aujourd’hui, il est plus que nécessaire que les autorités, les enseignants, les parents d’élèves et les étudiants eux-même prennent conscience de la situation pour mettre fin à la situation lamentable que vit l’espace universitaire, surtout que nous sommes à l’heure de la mondialisation, où les médiocres n’auront pas de place !!!
Alou Keita, Stagiaire
Aurore 27/06/2011