Dans leurs interventions, le représentant du département de la réconciliation nationale a parlé de la vision de son département par rapport au thème du jour. Le représentant spécial adjoint de la Minusma, a expliqué l’apport des nations Unies aux côtés du gouvernement malien, des leaders religieux, traditionnels, de la société civile pour l’unité nationale et la cohésion sociale. «La Minusma fait tout pour valoriser le rôle de l’Etat en terme républicain, travaille aussi avec les autorités traditionnelles, religieuses, la société civile. En valorisant le rôle des trois premiers et en mettant en réseau la société civile qui est très important dans la réconciliation nationale, on valorise l’unité nationale», déclare Arnauld Akodjénou de la Minusma.
Le Pr Issa N’Diaye, dans son intervention, a donné son point de vue sur ce qui arrive aujourd’hui à ce pays qui a beaucoup d’histoire. Pour le professeur, ce qu’il faut faire pour relever le défi de l’unité nationale et de la cohésion sociale, est de redécouvrir nos racines (savoir qui nous sommes, quel est notre identité, nos couches plurielles, etc.). «En faisant cela, nous saurions comprendre, guérir les maux qui sont les nôtres aujourd’hui. Autrement dit, reconnaître notre passé si nous voulons reconstruire le présent.
C’est en soignant nos racines que nous avons oublié que nous pourrons grandir et murir», indique le Pr Issa N’Diaye. Et Kébé de rappeler le rôle de la jeunesse pour réussir l’unité et la cohésion. «Notre unité nationale a été scientifiquement mis en cause. Et le résultat est là aujourd’hui. Et la jeunesse est la première victime de cette situation. Sans la paix, nos cousins du nord ne peuvent pas aller à l’école, il ne peut y avoir de santé. C’est pourquoi, je propose un dialogue inclusif et sérieux du peuple malien. C’est à ce prix qu’on pourra avoir l’unité nationale», a martelé Kébé Ibrahima.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain-Mali 2015-02-24 23:01:44