Ce résultat acquis par les poulains de Fagnéry Diarra (coach), n’est pas le fait du hasard. Il a été arraché de dur labeur consenti par l’encadrement avec le soutien de la Femafoot et du département des sports. Il a été obtenu grâce à l’engagement, la détermination, la combativité, la cohésion, l’entente et l’harmonie que Fagnéry a instaurés au sein du groupe. Et ce groupe a compris que sans le jeu collectif et la cohésion au sein d’un regroupement comme le football, aucun résultat positif ne peut être atteint.
La dynamique insufflée par Djigui Diarra (capitaine des Aiglons après la Blessure de Issiaka) et ses coéquipiers sur le terrain durant tout le tournoi, a été saluée, appréciée à sa juste valeur par les autorités du pays à travers le département des sports, les/ /irigeants sportifs, les observateurs du football, le peuple malien. Bref, tout le monde conviendrait que le beau jeu produit par les Aiglons et la solidarité qui a régné entre eux sur le terrain, aura dénoté que rien de potable ne peut se faire sans une union sacrée. C’est pour toute ses raisons, que l’exemple que viennent de donner les Aiglons, doit inspirer davantage les responsables du football, où la division a fait trop de mal.
A tel point qu’on ne parvienne pas à se concentrer comme il le faut sur nos équipes nationales, nos clubs, sur nos formations, le développement de nos infrastructures, etc. La division qui prévaut à la Femafoot entre membres du bureau exécutif est la parfaite illustration.
A cause de cette dispersion, l’on ne se parle plus entre dirigeants, l’on ne travaille plus pour le même but. Des mésententes qui ont provoqué sans nul doute la chute prématurée de trois de nos clubs sur quatre dans les compétitions africaines des clubs 2015. Seul le Stade malien de Bamako est parvenu à se maintenir dans la phase de poule de la Coupe Caf. Et si on prenait l’exemple sur les Aiglons le développement du football malien, pour l’intérêt du pays, pour le bonheur des maliens…
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain-Mali 29/06/2015