Le secrétaire général de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), le Malien, Souleymane Satigui Sidibé, vient d’annoncer la création d’un fonds panafricain d’une valeur de 50 millions de dollars et la création des fonds nationaux dans tous les pays africains pour une autonomisation totale des jeunes.
C’était au cours d’une conférence de présentation du bilan à mi-parcours de sa structure, le vendredi dernier, à la Maison de la presse. Il était accompagné de Mohamed Salia Touré, président du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ).
Dans son intervention, le secrétaire général de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a annoncé que l’Union a été créée en 1962 sous le nom de Mouvement panafricain des jeunes (MPJ), dont le siège était en Alger. À la suite d’un congrès tenu en 2000, à Johannesburg, le mouvement est devenu l’Union panafricaine de la jeunesse dont le siège est actuellement au Soudan. Selon lui, l’Union est composée de 48 conseils de jeunesse et dirigés par 13 membres. Il a aussi noté que l’Union est une structure de coordination des organisations de jeunesse des Etats africains. À cet effet, elle coordonne et renforce les conseils nationaux de jeunesse. L’Union fait également des plaidoyers-lobbying en faveur des conseils de jeunesse.
Au titre des activités, M. Sidibé a déclaré que le comité exécutif, élu en novembre 2014 à Johannesburg lors du 4ème congrès de l’Union panafricaine de la jeunesse, a mené beaucoup d’activités dans le cadre du renforcement des capacités et l’autonomisation des différents conseils nationaux de la jeunesse à Addis-Abeba. Il a aussi noté que l’Union s’est battue au niveau de beaucoup de pays pour l’autonomisation des conseils nationaux de la jeunesse et le leadership de mouvement sur tout le territoire africain.
Pour faire de cette autonomisation une réussite, le secrétaire général de l’Union panafricaine de la jeunesse a annoncé la création d’un fonds panafricain de la jeunesse. Ce fonds, d’une valeur de 50 millions de dollars, a déjà été adopté en conseil des ministres de l’Union africaine. «Aujourd’hui, la jeunesse est coupable et victime des problèmes. C’est pourquoi nous avons proposé la création d’un fonds africain de la jeunesse. Ce fonds sera entériné lors des prochains rencontres de l’Union africaine par les chefs d’Etat. Nous avons aussi cherché et obtenu la création dans tous les pays de fonds nationaux pour la jeunesse», a-t-il déclaré.
Ce fonds servira à financer des projets de jeunes entrepreneurs africains, et ceux ayant des initiatives entrepreneuriales avec des projets innovants, réalistes et bancables et surtout des projets des milieux ruraux. L’objectif est de promouvoir l’entreprenariat chez les jeunes pour la paix et la stabilité de l’Afrique.
Il s’est aussi réjoui de la reconnaissance des conseils nationaux par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu comme interlocuteur fiable dans les pays et l’adoption de la charte de la jeunesse africaine. L’Union panafricaine de la jeunesse a aussi surveillé des élections dans plusieurs pays en tant qu’observateur.
Pour le président du Conseil national de la jeunesse du Mali, l’apport de l’Union a été capitale dans plusieurs activités tenues au Mali ici, notamment les assises nationales de la jeunesse de la diaspora à Ségou, le forum de la jeunesse à Bamako, et bientôt le forum des jeunes avant le somment France-Afrique.
Y. D