Les forces vives de la Nation malienne et les membres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) devraient définir, avec Blaise Compaoré, «clairement», les modalités de la transition, précise le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé. Selon des sources de la diplomatie burkinabé, en plus du Haut conseil islamique du Mali, tous les regroupements politiques du Mali à savoir le Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) du Mouvement populaire pour la défense du Mali (MP22), etc. seront représentés chacun par 7 personnes. Depuis hier, chaque camp peaufine ses propositions et ses arguments pour des négociations qui s’annoncent très durs demain.
En rappel, c’est ce jeudi 12 avril, que Dioncounda Traoré, le président de l’Assemblée nationale a été investi comme président par intérim.
Une investiture facilitée par un accord cadre signé entre la junte qui s’était emparée du pouvoir le 22 mars 2012 et la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est donc ce processus qui a permis de passer le pouvoir arraché à Amadou Toumani Touré, aux civils. Le gouvernement de transition qui devrait bientôt être formé aura pour charge, essentiellement, l’organisation d’élections présidentielle et législatives et la gestion de la crise au Nord du pays.
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L’Indicateur Du Renouveau 13/04/2012