Une journée non fêtée

Le 13 février est la Journée mondiale de la radio. Au Mali, il n’y a eu aucune activité, parce que les gens ne savaient pas que c’était la journée mondiale de la radio. Une journée sans fête du côté des autorités, mais aussi du côté des radios privées. Car l’URTL comme chaque année a encore brillé par son absence. À la télé, c’est encore Sory Ibrahim Keïta dit SIK qui sauve les meubles avec un élément dans le JT. Une occasion pour certains acteurs et actrices, comme la doyenne Aïssata Cissé, Ramata Dia, la promotrice de Radio Guintan, Gaoussou Drabo ou encore Abdoulaye Handane de Radio Klédu, de dresser un tableau sombre de la gestion des radios au Mali, tout en faisant des propositions.

En tout cas, la radio est un média qui atteint le plus grand nombre de personnes dans le monde et cela, le plus rapidement possible. 2016 : « La radio en situation d’urgence et de catastrophe ». Les situations d’urgence ou de catastrophe ne doivent jamais remettre en cause la liberté d’expression, ni la sécurité des journalistes. La radio soutient les survivants et les personnes vulnérables. Leur droit à la vie privée doit être respecté en cas de catastrophe.

La radio a un réel impact social et offre un accès à l’information. Le droit des personnes à l’information doit être protégé. La radio sauve des vies. L’accès immédiat aux fréquences radio est essentiel pour sauver des vies. Ces fréquences doivent être protégées en situation de catastrophe.

Le Reporter