Une intervention militaire étrangère n’est pas la bonne voie pour la Syrie, a déclaré M. Rasmussen lors d’un discours devant des journalistes australiens, privilégiant une solution politique.
Il n’y a aucun projet actuellement pour une opération de l’Otan en Syrie, a-t-il ajouté.
Cela dit, je condamne avec force le comportement des forces de sécurité syriennes et la répression sur les populations civiles, a encore dit le secrétaire général de l’Otan. Ce dont nous sommes témoins est totalement scandaleux et (il n’y a) aucun doute que le régime syrien est responsable de violations des lois internationales.
La veille, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, avait fait état d’une situation de guerre civile en Syrie, où les combats entre forces gouvernementales et insurgés, et les bombardements sur les fiefs rebelles redoublent d’intensité.
A ce sujet, Anders Fogh Rasmussen, en visite diplomatique en Australie, a indiqué ne pas être certain si on pouvait parler de guerre civile, d’un point de vue légal.
Mais il est certain que la situation en Syrie est très sérieuse et nous avons vu des actes atroces commis par le régime et les forces qui lui sont loyales, et je condamne fermement ces actes, a-t-il dit.
M. Rasmussen a qualifié de grave erreur l’échec du Conseil de sécurité de parvenir à un accord sur les moyens d’accroître la pression sur Damas, estimant que la Russie aurait pu jouer un rôle clef pour arriver à la paix.
(©AFP / 13 juin 2012 05h57)