A Bamako, il y a eu un autre sommet dans le sommet, l’un plus important que l’autre. Au-delà de la question de « Partenariat, paix et émergence », l e Sommet de Bamako a été le cadre de nombreuses rencontres en marge pour des alliances en vue de l’élection du nouveau président de la Commission de l’Union africaine.
C’est dire que la campagne battait son plein à Bamako, avec la présence des candidats en lice. L’élection du successeur de Mme Zuma Nkosazana Dlamini d’Afrique du sud avait été reportée, lorsqu’en juillet dernier, les chefs d’Etat ne sont pas parvenus à accorder les violons sur les trois candidats présentés.
Le prochain sommet de l’UA prévu les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba, sera à cet effet décisif. Dans la course pour la présidence de la Commission, on n’a trois personnalités qui croiseront le fer : l’ancien ministre et diplomate sénégalais, Abdoulaye Bathily, la ministre des Affaires étrangères kényane Amina Mohamed ainsi que son homologue tchadien Moussa Faki.
Lors du Sommet de Bamako, appuyés par leurs équipes de campagne, ils ont accompagné leur chef d’Etat (Sénégalais, Kenyan, Tchadien) et ont multipliés les rencontres en coulisse, distribuant leur programme sur divers supports.
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