Fahad Ag Almahamoud, secrétaire général du Gatia : « Cette demande qui nous a toujours été verbalement formulée, nous surprend. En violation de l’accord de Ouaga, les mouvements de la Coordination occupaient Kidal et d’autres localités, la Minusma ou la communauté internationale ne leur a pas demandé de retourner dans les positions post 17 mai 2014.
Après le cessez-le-feu du 23 mai 2014, la Minusma n’a jamais demandé à la CMA de quitter les positions qu’elle occupait. Si nous devons quitter la ville de Ménaka, il faut que cela se fasse conformément à l’application de l’accord du 15 mai, qui dit que le contrôle du territoire sera confié aux forces en présence au moment de la signature de l’accord.
Alors, au moment de la signature de cet accord, nous étions à Ménaka. Si nous devons quitter Ménaka, ce sera dans le sens du retour progressif des Forces armées et de sécurité du Mali. Nous sommes des Maliens, nous nous sentons en sécurité en présence de l’armée malienne ».
Dans un communiqué, la Minusma « dément de la façon la plus formelle et la plus catégorique avoir posé un ultimatum à la Plate-forme dans le cadre de la situation de Ménaka ». Le chef de la mission, précise le communiqué, « poursuit et recherche, aux côtés de la médiation internationale, les meilleures voies possibles pour ramener le calme dans le Nord du Mali, en vue de finaliser le processus d’une signature de paix totale et inclusive ».
Source: L’ Indicateur Du Renouveau 22/05/2015