TUERIE DANS LE CENTRE L’armée au centre d’une nouvelle controverse

 

Mardi, le gouvernement a annoncé l’ouverture d’Une enquête suite à la mort de civils lors d’une opération de l’armée malienne dans la Commune de Sokolo, dans la région de Ségou. Ce nouveau drame apporte de l’eau au moulin aux organisations internationales de défense des droits de l’homme qui ont épinglé les forces armées et de sécurité de différents crimes dans de nombreux rapports.

«Dans le cadre de l’Opération DAMBE, dont l’objectif est l’instauration d’un environnement de stabilité, des éléments des Forces armées maliennes ont mené des missions de reconnaissance et de fouilles dans la Commune de Sokolo (région de Ségou), au cours desquelles des personnes civiles ont malheureusement perdu la vie. Une enquête a été immédiatement ordonnée», a annoncé mardi soir le  gouvernement malien dans un communiqué de presse. Cette déclaration de l’exécutif fait suite aux accusations d’exécution sommaire de  plusieurs civils lors de cette opération militaire. On parle d’au moins 7 personnes.

« Mon oncle figure parmi les sept civils » qui assistaient « à une cérémonie de baptême le 21 février à Sokolo lorsque des militaires maliens sont venus les arrêter », a déclaré à l’AFP Nouhoun Sarr, un parent des disparus.

Après une rencontre mardi des familles avec le ministre de la Défense, Tiéna Coulibaly, « on nous a appelés hier (mercredi) matin pour nous dire que nos parents avaient été tués lors d’opérations, sans plus de détails », a-t-il ajouté.

« Selon nos informations, les sept civils arrêtés le 21 février à Sokolo par l’armée malienne ont été tués par des militaires », a déclaré à l’AFP Yeyia Ag Mohamed Ali, ancien ministre et membre du parti d’opposition Sadi.

Ce nouveau drame apporte de l’eau au moulin aux organisations internationales de défense des droits de l’homme qui ont épinglé les forces armées et de sécurité de différents crimes dans de nombreux rapports.

MD