Les troubles constatées, ça et là, à Bamako tout comme à Kati sont l’œuvre des leaders de la Coordination des organisations patriotiques au Mali (Copam), notamment de Younouss Hamèye Dicko et Oumar Mariko. Il faut noter que ces deux individus réclament toujours la tenue des concertations nationales reportées à plusieurs reprises. Leur objectif, c’est encore de déstabiliser les institutions de la transition au moment où le pays a besoin de plus de quiétude et de cohésion. Et sachez que jusqu’à nos jours ces deux hommes ne sont toujours pas d’accord de la nomination du Pr. Dioncounda Traoré à la tête de la transition dictée par le défunt Accord cadre. C’est ainsi que pour nourrir leur ambition, qu’ils ne cessent d’organiser des mouvements dont le dernier en date à coïncider le mercredi dernier avec celui des élèves et étudiants ramenant l’Etat à fermer les écoles.
Un désagrément pour tout un peuple et cela à cause de deux individus qui circulent librement comme si rien n’était. Et les ministres en charge de la sécurité des citoyens ne font rien à l’encontre de ces dissidents qui troublent l’ordre public au sud. Il faut que le gouvernement s’assume, et cela contre toute personne qui ose s’attaquer désormais aux institutions de la République. Le peuple souffre et il ne faut plus laisser en rajouter par des politiciens prétentieux comme leur avaient nommé un confrère de la place, les fétichistes.
Ousmane Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-01-11 01:01:37