Les ministres ne manqueront donc pas d’apporter les éclaircissements attendus sur les conditions exactes qui ont prévalu à l’annulation de la première attribution provisoire et à l’éjection de Cesse KOME du groupement qui a été poursuivi par – dessus sa tête ensuite avec son ex- partenaire Appolinaire COMPAORE, alors même que ce dernier a été jugé autant défaillant que Cesse KOME par le même gouvernement. Le sujet du paiement du premier acompte de F.CFA 33 milliards dont aucune trace n’a été jusque là retrouvée dans les caisses de l’Etat et le second acompte de 22 milliards qui n’a jamais été réglé à l’Etat qui se refuse d’annuler l’attribution de la licence comme la loi le lui commande.
Puis, les membres du gouvernement ne manqueront pas de donner des précisions quant à l’intervention du BVG et des suites de son enquête de vérification. Enfin, des membres du gouvernement ont été mis en cause pour leur collusion supposée avec cet opérateur économique qui se targue d’avoir les pouvoirs politique, économique, militaire et administratif maliens en poche. Enfin, les ministres ne doivent pas ignorer les déboires judiciaires et financiers de M Apollinaire COMPAORE à la suite des décisions judiciaires et sentences négatives rendues à son encontre en France et en faveur d’Etisalat et Atlantic Telécom.
Pour terminer, il nous est revenu que le rapport du vérificateur général, en cours de rédaction, a révélé beaucoup de violations de la loi dans ce dossier. Est-ce à dire que le pouvoir va anticiper, en annulant cette procédure ou bien prendre le devant pour discréditer le document du Vérificateur général ?
A suivre
Le 22 Septembre 2013-06-13 02:23:36