Selon des témoins, il y avait mardi 26 juillet 2011 un épais brouillard sur toute la région de Guelmim et c’est ce qui expliquerait l’accident. Reste à savoir pourquoi l’avion n’a pas changé son plan de vol, alors qu’il avait une visibilité presque nulle et que la ville est entourée de montagnes.
Mardi soir, il ne restait que des débris éparpillés sur plusieurs dizaines de mètres sur un flanc de montagne, la queue de l’appareil, les hélices, et des pièces carbonisées. Dans la journée, les ambulances ont fait plusieurs allers-retours pour acheminer les corps à l’hôpital. Pompiers, gendarmes et forces de l’ordre ont été déployés pour sécuriser la zone de l’accident qui se situe tout près de la route nationale qui relie le nord du Maroc au Sahara occidental.
L’avion, un Hercules C-130, avait à son bord 80 passagers : une majorité de militaires, et une dizaine de membres de leur famille, habitués à prendre cette ligne régulière dédiée au transport de troupes. Un seul homme a échappé à l’accident. Il a raté l’avion lors de l’escale à Laayoune.
Par RFI 27/07/2011