Depuis un certain temps, les populations de Kanadjiguila, Ouezzimbougou et Mamaribougou vivaient un calvaire lié à l’insécurité régnante dans leurs villages. De groupuscules de jeunes malfrats et association de malfaiteurs, étaient presque parvenus à en imposer aux paisibles citoyens : vols de groupe électrogène, braquages, pillage de boutiques, attaques à main armée étaient monnaie courante dans ces localités.
Pas un jour ne passait sans que des cas d’agressions, de dépossession de biens ou même d’assassinats ne soient signalés.
C’est suite à de nombreuses plaintes pour vol de moto par des brigands déposées sur le bureau du commandant de la brigade territoriale de Bamako-Coura, Lassana Tamba Keita, que l’infatigable adjudant-chef Boubacar Haïdara, l’adjoint au CB, et ses éléments une recherche active des auteurs. En partenariat avec la brigade villageoise appelée « Cellule de surveillance locale » un piège a été tendu. Ainsi, le coupeur de sommeil nommé Adama Cissé, un bourreau craint comme la peste, est tombé dans le panneau.
Encore une fois, la collaboration de la population du Mandé avec les éléments de la BT de Bamako-Coura a porté fruit. Le grappin a été mis sur la bête noire qui troublait la quiétude des paisibles citoyens du village.
Tout est parti du dimanche 25 janvier, aux environ de 2h du matin, où le tristement célèbre Adama Cissé était venu « tenter sa chance » à Noumoubougou pour enlever un groupe électrogène. Alors qu’il croyait le gibier acquis que les éléments de la brigade l’ont cueilli à froid.
Conduit à la brigade territoriale de Bamako-Coura à des fins d’enquêtes complémentaires, qu’il s’est mis à table en dénonçant ses complices en cavale. Des enquêtes sont en cours pour mettre ceux-ci hors d’état de nuire.
L’officier de police judiciaire, commandant de BT Bamako-Coura, Lassana Tamba Kéita a réaffirmé la détermination de ses éléments et la cellule de surveillance locale à combattre l’insécurité qui interpelle tous où les gens sont braqués à tout moment et dépossédée de leurs biens précieux et souvent molestés par les bandits.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur Du Renouveau 2015-01-28 11:40:46