Transports en commun au Mali Le Sotrama, un mal nécessaire

Les sotramas sont incontournables à Bamako, ils permettent aux Bamakois de se mouvoir et de vaquer à leurs multiples occupations le plus souvent à moindre frais. Même si les rapports entre apprentis et passagers sont souvent délétères, les sotramas demeurent des moyens de transports indispensables dans la capitale des trois caïmans.

Dans chaque pays il existe les moyens de transport  qui coutent le plus souvent moins chers et qu’emprunte un grand nombre de citoyens pour se mouvoir. La capitale malienne ne fait pas exception et le moyen de transport le plus emprunté et le plus usité est un minibus communément appelé ‘’SOTRAMA’’. Depuis  leur introduction dans la circulation nous avons remarqué que ces transports en commun au Mali sont devenus indispensables. En effet d’innombrables citoyens du matin au soir empruntent ces transports en commun pour se rendre à leur préoccupation quotidienne. Un moyen de transport qui malgré tout le bien qu’il procure aujourd’hui est devenu un vrai désastre pour les bamakois à cause des comportements grossier, grotesque et peu poli que certains apprentis et chauffeurs font à l’encontre des passagers. Ils  sont nombreux, ces passagers qui empruntent ces sotramas malgré eux-mêmes suites aux agressions verbales et autres infamies dont ils sont le plus souvent victimes. Les SOTRAMA sont devenus pour les bamakois un mal nécessaire dont ils ne peuvent plus s’en passer malgré le calvaire qu’ils vivent au quotidien. Ils sont obligés de prendre leur mal en patience et de supporter les égards de langage des chauffeurs et apprentis en attendant d’avoir une moto ou une voiture et de rayer de leur liste les sotramas. Seydou Traoré, un passager dont nous avons interrogé est dépité par le comportement des apprentis via-vis des clients  « je me vois dans l’obligation d’emprunter ces engins pour me rendre à mon service. Mais en réalité c’est juste parce que je n’ai pas le choix vu que mon lieu de travail est assez loin de ma maison, et je ne peux pas m’offrir le luxe de prendre le taxi à cause des tarifs qui dépassent les moyens sans oublier de titiller les apprentis et chauffeurs qui foulent au pied les règles de bienséances à longueur de journée », a-t-il-dit. Pour M.K, le Sotrama est vraiment pénible et on est obligé de supporter les surcharges. Par ailleurs, un apprenti nous confie qu’il faut adopter un certain comportement pour être bon dans le métier. Il dira, que son travail lui plait, mais que des fois ils savent sincèrement qu’ils exagèrent avec les clients.  Les sotramas Bamakois sont incontournables et ont des beaux jours devant eux malgré le comportement peu fameux des acteurs principaux que sont les chauffeurs et apprentis.

FATOUMATA.Y.DIAWARA, stagiaire