Le Mali manifeste un vif intérêt pour rejoindre le groupe des BRICS, une initiative mise en avant par Alousséni Sanou, ministre malien de l’Économie. Selon lui, cette adhésion pourrait offrir une alternative à la coopération multilatérale actuelle, perçue comme déséquilibrée. Pour de nombreux pays en développement, notamment ceux du Sahel comme le Burkina Faso et le Niger, les BRICS apparaissent comme une solution prometteuse.
Composé de puissances émergentes telles que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, le groupe des BRICS est vu comme une réponse aux défis géopolitiques actuels. Les transitions militaires au Mali et au Burkina Faso renforcent cet intérêt, alors que ces pays cherchent à rééquilibrer leurs relations face aux puissances occidentales.
Les dirigeants des pays du Sahel privilégient l’option BRICS car elle semble proposer un nouveau modèle de coopération, plus pragmatique et adapté aux réalités socio-économiques locales. Ce modèle pourrait permettre des échanges économiques plus équitables, axés sur le développement durable.
Les discussions autour de l’intégration du Mali et d’autres nations sahéliennes au sein des BRICS s’intensifient, avec l’espoir d’obtenir des avantages concrets, tels que des investissements accrus et une coopération technique renforcée. Cet élargissement pourrait transformer leurs relations avec leurs partenaires traditionnels.
L’intérêt croissant du Mali pour les BRICS reflète une volonté de diversifier ses partenariats. La transition militaire a conduit à une réévaluation des options de coopération, et en choisissant de se tourner vers un groupe qui prend en compte les spécificités des pays africains, le Mali espère accéder à des partenariats plus équilibrés et efficaces.
La rédaction
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