« La Conférence décide de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali à l’effet de préparer le terrain en vue de l’arrivée imminente de la Micema (Mission de la CEDEAO au Mali) », indique le communiqué final de la réunion.
La mission technique composée de militaires et de politiques suivie d’une mission de « haut niveau » conduite par le médiateur dans la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré.
La Conférence des chefs d’Etat a exhorté le Conseil de sécurité de l’Onu à « accélérer » le processus pour la prise d’une résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali.
La Cédéao a réitéré sa « détermination à ne pas transiger sur l’intégrité territoriale du Mali et à ne pas négocier avec des organisations terroristes ».
« Elle réaffirme sa résolution à aider le Mali dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national », souligne le communiqué final.
« La Conférence réaffirme son soutien à la transition politique en cours au Mali et exprime sa ferme détermination pour l’organisation d’élections au cours de la période de transition », poursuit le communiqué final.
Concernant l’exercice de la transition, le sommet de Yamoussoukro a choisi de hausser le ton face à l’ex-junte et à ses soutiens. Les dirigeants ouest-africains ont redit qu’ils ne reconnaissent pas le CNRDRE et le statut d’ancien chef d’Etat accordé au capitaine Amadou Sanogo, le chef de l’ex-junte. La Cédéao brandit une nouvelle fois la menace de sanctions individuelles ou collectives à tous ceux qui entraveraient la mise en application de ses décisions.
Enfin, la Cédéao a demandé l’élargissement de la base du Gouvernement en vue de garantir son exclusivité.
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