Transition : Cheick Modibo Diarra dans la tourmente

 

Le PM de pleins pouvoirs a été mal compris ou mal interprété par les gens. Certaines personnes pensent que le PM est tout. C’est-à-dire qui est même au-dessus du président par intérim. C’est lui qui décide tout. De ce fait, il a été encouragé par certains regroupements politiques et associatifs. Il a formé son gouvernement sans concerter les partis politiques et les forces vives de la nation. Selon lui-même un gouvernement formé de technocrate. Mais, personne n’était opposé farouchement en son temps. Ces partisans ont manifesté leur fierté.
D’autres qui n’ont pas beaucoup manifesté leur sentiment de frustration, qui sont le FDR et ses partisans, ont dit ceux-ci : « Nous, nous n’avions été concertés mais tant mieux, nous laissons ce gouvernement a travaillé pour apaiser la situation ».
Mais, dès ce moment le PM a fait le mauvais choix. Car former un gouvernement sans les partis politiques est une atteinte à la démocratie. La question qui se pose est de savoir si ce gouvernement a une base solide. Est-ce qu’il pourra jouer pleinement son rôle ? Cela ne sera pas chose facile parce que le fonctionnement d’un Etat est une chaîne avec plusieurs maillons. Le gouvernement de Diarra n’a pas de députés à l’Assemblée nationale du Mali. Alors que l’Assemblée et le gouvernement doivent être comme un cordon ombilical pour que Diarra puisse exercer pleinement ses missions.
C’est ainsi que nous constatons un jeu politique que le PM  n’arrive pas à surmonter, voire à y échapper. De ce fait il a fait appel la semaine dernière aux partis politiques, aux différents regroupements politiques pour une concertation pour parler sur la situation actuelle du pays. Chose qu’il devait faire au préalable.
Alou Touré, stagiaire