Dans un communiqué publié sur les réseaux, le gouvernement de la transition à travers le ministère de la santé et du Développement social a décidé de relancer la prise en charge médicale gratuite, des indigents et autres catégories de personnes en situation de précarité. Et cela suite à des publications fréquentes sur les réseaux sociaux des cas de maladies de personnes en situation défavorable.
Le but principal de tout pouvoir est la protection, la prise en charge et la défense de la population civile où qu’elle se trouve. Le ministère de la santé sous le leadership de Mme Diéminatou Sangaré prend la décision de venir en aide aux cas de maladies de personnes en situation défavorable.
En effet, depuis un certain temps, des appels à l’aide autrement appelés des SOS pour des cas de maladies des personnes en situation défavorable se multiplient. Sans tenir compte des atteintes à l’image et à la vie privée de ces personnes qui demeurent des citoyens à part entière. C’est d’ailleurs ce que déplore le département de la Santé et du Développement Social.
Pour y remédier, le ministre de la Santé et du Développement Social à travers un communiqué informe l’opinion nationale que le Gouvernement de la République du Mali, dans le souci de lutter efficacement contre la pauvreté et l’exclusion sociale, a institué le Régime d’Assistance Médicale (RAMED) pour assurer la prise en charge gratuite des frais de soins qui sont dispensés dans les hôpitaux publics, les établissements publics de santé, les centres de santé de référence, les centres de santé communautaire, les établissements publics d’analyses médicales et les services de santé relevant de l’État au profit des indigents et d’autres catégories de personnes en situation de précarité.
Le ministre de la Santé et du Développement social recommande à toute personne, témoin de ces cas, de prendre contact avec l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM), qui est l’organisme chargé de la gestion du RAMED, afin de procéder à leurs immatriculations et prise en charge médicale gratuite.
Toutefois, il va sans dire que dans les hôpitaux publics du pays, certains médecins négligent généralement les malades à cause de la pauvreté. Un service efficace de suivi est indispensable pour la réussite de telle action tendant à abréger la souffrance d’une frange de la population malienne.
Abdrahamane Baba Kouyaté
Rédaction DiasporAction