Longtemps annoncé, l’ex 2e vice-président de l’ADEMA-PASJ, l’ancien ministre Sékou Diakité a finalement regagné sa famille politique. En effet, après un court séjour à la CODEM, Sékou Diakité a décidé de revenir dans la ruche. Il a officialisé son retour par une lettre d’adhésion adressée au Comité exécutif de l’ADEMA. Il a signé son retour avec un millier de conseillers et plusieurs militants acquis à sa cause. Pour rappel, c’est grâce à lui que la commune II du District de Bamako a toujours été un fief du parti de l’abeille.
16ème Assemblée générale du Samusocial
Bilan élogieux pour 2015
Le Samusocial du Mali a tenu la semaine dernière, au Grand Hôtel de Bamako, la 16ème session ordinaire de son Assemblée générale. Présidée par son président, Alou Coulibaly, cette session a fait le bilan des activités menées au titre de 2015. Parmi ces activités-phares, il ressort de la communication du président que le Samusocial a secouru 1105 enfants et jeunes en situation de rue et procuré des soins à 1500 enfants en ambulatoire, en hospitalisation et en accompagnement pour les bilans, analyses et bilan médical complémentaire. A ces chiffres s’ajoutent 1200 entretiens pyscho-sociaux et 76 orientations dans les centres d’hébergement. Bref, le bilan pour 2015 au Samusocial est plus qu’élogieux.
Journée de réflexion sur la problématique des professionnels de l’automobile et de la métallurgie
13 recommandations pour mieux organiser le secteur
Le Président de la Coordination des Professionnels de l’Automobile (AMAPRO Bamako), Sékou Boukounta Koné, a lancé un cri de cœur à l’endroit de nos plus hautes autorités, dans le cadre de l’organisation, de la formation et du financement de son secteur. « Si l’agriculture est le moteur du développement, l’artisanat est le réparateur de ce moteur », a-t-il soutenu avec un brin d’humour. Il a déploré l’inexistence de réparateurs de voitures électroniques au Mali. En cas de panne d’une voiture électronique on fait recours aux sous-régionaux, en l’occurrence des Ghanéens et des Togolais. Telle est la principale information livrée par le Président de l’AMAPRO Bamako, lors de la Journée de réflexion sur la problématique des professionnels de l’automobile et de la métallurgie tenue le mardi 19 juillet à la Maison des Ainés de Bamako, en présence du Président de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCMM) Mamadou Minkoro Traoré, du Premier adjoint au Maire de la Commune III de Bamako, Bakary Séméga.
Le thème retenu pour cette Journée s’intitulait « Organisation, formation et financement ». Trois présentations étaient à l’ordre du jour. Il s’agit respectivement des présentations du Président de l’AMAPRO Bamako, du représentant des banques et établissements financiers, Seydou Moussa Sidibé et du Chef de la section Etudes à la Direction Nationale de la Formation Professionnelle (DENF) Yaya Diallo.
Dans sa présentation, le Président de l’AMAPRO Bamako soulignera que son secteur est mal organisé. Une organisation inadaptée aux réalités des métiers. Toute chose qui a fini par anéantir les efforts de développement et de professionnalisation des artisans concernés.
Au plan de la formation, le conférencier a déploré une insuffisance dans l’accompagnement des professionnels de la filière automobile face à l’évolution technique et technologique très rapide.
S’agissant du financement, la Coordination AMAPRO préconise la création des banques d’investissement pour les artisans, d’entreprises artisanales et la promotion de crédit-bail à leur profit, a expliqué Sékou Boukounta Koné.
Pour le second présentateur, à savoir le Chef de la section Etudes à la DNFP, pour pouvoir bénéficier de la formation, il est nécessaire de se former en association, d’élaborer des programmes de formation, ensuite adresser une demande à la Direction nationale de l’Emploi et de la formation professionnelle.
Le représentant de l’APBF a, quant à lui, indiqué que les constats ont prouvé qu’au Mali il existe 171 corps de métiers. Et le secteur de l’artisanat représente 15% du PIB et 40% de la population active y travaillent. Pour que ce secteur puisse bénéficier de financement au niveau des banques, il faut que les artisans s’organisent, qu’ils parviennent à conclure des contrats avec des grandes entreprises, qu’ils aient un bilan de comptabilité et qu’ils présentent aussi des garanties, a expliqué Seydou Moussa Sidibé.
A l’issue des travaux, 13 recommandations ont été faites. Il s’agit, entre autres, de
renforcer la structuration organisationnelle et institutionnelle des structures organisées d’artisans, créer des lignes flexibles et supportables de crédit à des taux préférentiels et à long terme à l’intention des structures organisées d’artisans, encourager la consommation locale des productions des structures organisées d’artisans. Il s’agit aussi de réviser les textes portant sur l’accès au crédit pour les structures organisées d’artisans, de domicilier les fonds des structures organisées d’artisans dans les banques, de renforcer et d’appuyer les besoins de formation des structures organisées d’artisans, de développer le partenariat entre les structures organisées d’artisans et les banques et établissements financiers, de favoriser l’accès à l’équipement pour les structures organisées d’artisans, de répertorier et valoriser les compétences locales professionnelles en matière de formation.
S’y ajoutent l’appui aux initiatives de création d’entreprises artisanales dans les collectivités, la création des opportunités d’intégration des artisans dans la fonction publique, le développement et la mise en œuvre des stratégies de promotion organisationnelle et institutionnelle de structures organisées d’artisans. Il s’agit, enfin, de faciliter l’installation des structures organisées d’artisans sur des espaces adéquats, notamment pour les garagistes.
Adama Bamba