En prélude aux élections municipales prochaines ainsi qu’aux autres échéances électorales à venir, la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (Sadi) a enregistré l’adhésion des ex militants du Cnid Faso Yiriwaton et du parti Yélèma de la région de Tombouctou dans une ambiance festive le Mardi 19 juillet 2016 au centre Togola de Sabalibougou sous la houlette du Docteur Oumar Mariko, le président du parti avec des membres du bureau politique national et les nouveaux adhérents.
« Le parti Sadi est le parti dans lequel les maliens lambdas se reconnaissent, ils se reconnaissent dans toutes nos actions qui sont tous en faveur de l’essor du Mali », a indiqué Samou Sidibé, le président de la coordination Sadi de la commune V du district de Bamako.
Il a annoncé que cette vague d’adhésion viendra renforcer les racines du parti au sein de la région de Tombouctou et partout sur le territoire malien pour lui permettre d’atteindre ses objectifs. Saloum Baby de la coordination de Tombouctou a présenté les 19 nouveaux adhérents qui ont quitté le Cnid et le parti Yelema pour venir déposer les valises au Sadi. Ahmedou Ag Agama l’un des poids lourds de la région de Tombouctou qui a quitté le Cnid pour le Sadi a souligné qu’il rejoint le Sadi avec toutes ses sections notamment celle des femmes, des jeunes.
« Nous nous sommes dirigé vers le Sadi à cause de leur vision pour le Mali, un Mali émergent et prospère dont nous rêvons tous », ajoute-t-il. Il a expliqué que les nouveaux adhérents sont de Tombouctou, Goundam et Niafounké et leur adhésion donnera des réelles chances au parti pour les prochaines élections communales. Tinabaraka Walet Hamahadi, la présidente du mouvement des femmes Sadi de la région de Tombouctou a fait savoir que le flambeau du partir ne s’éteindra jamais dans la région et que cette adhésion des militants dévoués et déterminés pour la cause du parti lui permettra de gagner du terrain dans la région.
Le Docteur Oumar Mariko après avoir souhaité la bienvenue aux nouveaux adhérents au sein du parti, les a invités à faire du travail leur cheval de bataille. Revenant d’un voyage à Niamey au Niger, Il a noté que les réfugiés maliens vivants dans ce pays vivent dans des conditions misérables et sont devenus des fonds de commerce pour des véreux qui se font de l’argent sur le dos des maliens de Niamey. « Nous sommes pour un Mali de la vérité et non du mensonge qui nous a conduit dans le trou dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui », a-t-il dit. Concernant l’installation des autorités intérimaires et la marche des jeunes de Gao, le Docteur Mariko a fait savoir que le gouverneur de la ville, les chefs de la gendarmerie et de la police doivent tous êtres relevés de leur poste.
Moussa Samba Diallo