Sorti grand vainqueur des partielles du 6 février en Commune IV, Moussa Mara avec ses 19 conseillers, n’est pas toujours sûr de retrouver son fauteuil de maire qu’il avait perdu en 2010 à la suite d’une décision judiciaire. Malgré la signature d’une alliance avec autres partis (Adéma/PASJ, le MPR, l’URD et le PDES), le mercredi 16 février 2011 à l’espace culturel Bouna, le jeune président du parti Yèlèma fait l’objet de toutes sortes de charges et d’intimidation. Mercredi soir, il a été pris à partie par un groupe de jeunes de l’Adéma/PASJ qui ne voulaient pas qu’il accède à leur salle de réunion comme aurait planifié Adama Diarra, secrétaire général de la section IV du district, signataire de la plate-forme avant l’opposition de la coordination régionale de son parti.
Comme quoi, le parti reste divisé comme le sont déjà les populations de la commune IV dont une grande partie a prévu de se rendre lundi prochain à la réunion à la marie pour empêcher « le vol de la victoire de Moussa Mara ». Il faudra s’attendre à des dérapages à cette occasion surtout que le parti de Dioncounda Traoré, à travers le maire du district de Bamako déjà assigné pour tentative de corruption par Moussa Mara, a décidé de tout faire pour empêcher l’élection du fils de Joseph Mara comme maire de la commune IV.
A D
