L’objectif de ces visites « est de remercier les chefs d’Etat » de ces pays « pour leur implication dans la gestion de la crise » au Mali, a dit Mamadou Camara, son conseiller pendant la campagne électorale et membre de la délégation qui l’accompagne. « Vu qu’ils seront amenés à travailler ensemble, c’est une première prise de contact. Je crois que les premiers jours » de son mandat « seront consacrés à la situation intérieure », a-t-il ajouté. Il s’agit aussi sans nul doute une occasion pour ses invités ces hôtes à sa cérémonie d’investiture le 19 septembre prochain.
Lundi, Ibrahim Boubacar Keïta s’était déjà rendu au Tchad, puis ce vendredi en Côte d’Ivoire. D’après des sources officieuses à Bamako et Libreville, il est parti également cette semaine au Gabon mais, interrogé à ce sujet par l’AFP, son entourage a refusé de se prononcer.
Vendredi à Abidjan, M. Keïta a exprimé sa « reconnaissance » à son homologue ivoirien Alassane Ouattara, également président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays). Le président burkinabè Blaise Compaoré, qu’il a rencontré le lendemain, est le médiateur ouest-africain dans la crise malienne.
La Cédéao avait déployé au Mali une force militaire africaine pour aider Bamako à reprendre le contrôle du nord du Mali, occupé pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes armés, qui ont commencé à être chassés par une intervention militaire initiée par la France à partir de janvier 2013.
La force africaine a par la suite été absorbée par la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), la force de l’ONU.
Avec l’AFP
L’indicateur Renouveau 2013-09-02 08:10:52