Aujourd’hui, la Tour de l’Afrique est devenue la confluence du banditisme et de l’insécurité routière. La dernière serait l’œuvre du poste de police érigé autour de ce monument symbole de l’unité africaine. Chaque transporteur est tenu à payer 2000 F CFA par jour pour avoir l’autorisation de stationnement.
Les policiers stationnés à ce rond-point invitent tous les transporteurs à mettre la main à la poche. La moyenne à payer se chiffre à 2000 F CFA par véhicule stationné entre la Tour de l’Afrique et l’Hôtel Faso, assure une vendeuse. Une situation angoissante pour les usagers et les riverains.
La station Total aujourd’hui tout comme l’Hôtel Faso sont obligés de faire appel à des vigiles pour ordonner le stationnement devant leur établissement. Partout, autour de ce monument, c’est des mini-gares qui sont implantées qui ont comme destination les sites d’orpaillage.
Cette situation renforce l’insécurité dans cette zone hautement stratégique puisque qu’elle abrite la direction de la douane et l’Ecole de la gendarmerie.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Salif Traoré, à travers le nouveau patron du CCR, est invité à mettre fin à cette anarchie.
O. D.