Camarades,
Je dois avouer avoir eu beaucoup de difficultés à m’acquitter de la tâche que le BPN a confiée à notre secrétariat, à savoir l’élaboration d’un texte introductif au débat du parti sur la question de ses alliances politiques. Ce qui a fait que, non seulement le secrétariat ne s’est pas réuni sur la question, mais aussi que, plus d’une fois, j’ai pris la responsabilité de demander le report du débat.
Mais, c’est clair : Il n’est pas possible de fuir éternellement la discussion sur cette question, qui est effectivement de haute portée pour le parti, surtout dans la perspective des élections de 2012.
Surtout également que beaucoup de partis, peut-être plus avancés que nous dans la réflexion pour cette quête, tapent à notre porte, avec des objectifs divers, allant de la nécessité de simple instauration ou de consolidation de relations bilatérales, à la volonté affirmée de fusion pure et simple.
Partant, les notes que je viens livrer à votre appréciation, je les donne en toute humilité. Elles n’engagent que moi. Je demande aux camarades du secrétariat des Relations Extérieures, de bien vouloir excuser la méthode. Ils ont bien sûr toute latitude de critiquer, et même, de se désolidariser des thèses que je vais avancer ici. C’est, sommairement rédigé en quelques heures ce matin même, le point de mes réflexions personnelles. Je le répète, elles n’engagent que moi. Leur unique ambition est de lancer le débat au sein du parti sur cette question sensible. Qu’Allah nous inspire dans cette quête !
J’aborderai le problème en deux points principaux :
A quoi sont liées les difficultés de l’élaboration d’une politique d’alliance pour le RPM, ici et maintenant ? Et, quels pourraient être, les fondements politiques, les objectifs et les principes organisationnels, qui devraient sous-tendre la problématique d’alliances pour le RPM ?
A- PROBLEMATIQUE DES ALLIANCES POLITIQUES DU RPM
1. Difficultés inhérentes à la réalité du système partisan malien dans son ensemble
Pour avoir une idée de ces difficultés, il suffit de passer en revue les différentes alliances qui ont jalonné l’existence du système partisan malien de la 3ème République.
Une fois au pouvoir, l’ADEMA P.A.S.J. a vite fait de réaliser que, dans l’état d’alors du Mali, et c’est encore plus vrai aujourd’hui, aucun parti politique n’était à même de gérer seul le pays.
Peut-être était-ce là les enseignements tirés par Alpha Oumar Konaré du paradoxe suivant : le peuple malien venait de renverser un pouvoir monolithique qui ne répondait plus à ses aspirations. Mais, appelé aux urnes pour mettre en place un ordre nouveau pluraliste et plus démocratique, il a plutôt brillé par une certaine indifférence, avec un médiocre taux de participation.
En homme politique averti, le Président Konaré avait bien vu qu’il fallait rassembler toute la classe politique se réclamant de la démocratie, sous la bannière du mot d’ordre récurrent des mouvements étudiants des années 60, à savoir l’intégration des masses populaires en vue de leur mobilisation. D’où plusieurs expériences, allant de l’utopique « gestion commune du pouvoir », au plus pragmatique « gouvernement de large ouverture », en passant par « la gestion concertée des institutions ».
Mais c’était sans compter, à l’interne, avec une formidable propension des cadres carriéristes de son parti, à s’accaparer des maroquins politiques et administratifs ni, à l’externe, avec l’inclination de certaines composantes du « Mouvement démocratique », déçues par leurs scores électoraux, à se laisser séduire par des raccourcis vers la conquête du pouvoir. En fait le premier mandat de Alpha Oumar Konaré sera marqué par une lutte de clans sans mercis au sein du parti, et par l’instauration d’un climat de tentative de coup d’Etat permanent dans le pays.
Il résulte de tout cela qu’en dépit d’une sincérité, presque naïve, du Président Konaré, dans sa quête d’alliances en vue du renforcement de l’état de droit démocratique au Mali, celles-ci, du côté de la majorité comme de celui de l’opposition, ont toutes manqué de cohérence et de lisibilité.
C’est ainsi que ce sont créées plusieurs plateformes d’alliances avec des objectifs des plus divers :
– PSPR : Partis signataires du pacte Républicain pour une gestion concertée des institutions (1992 -1996).
– CNDP : Convention Nationale pour la Démocratie et le Progrès (1996 -2001). Socle pour la réélection du Candidat Alpha Oumar KONARE en 1997 et d’une gestion commune du pouvoir. (ADEMA, PARENA, ADES, MC-CDR, RAMAT, PDJ).
– RFP : Rassemblement des Forces Patriotiques, crée le 17 Novembre 1996. (BDIA, PDP, UDD, PMDR, CNID, PSP, MPR, UFDP).
– FCD : Front pour le Changement et la Démocratie, crée le 12 Décembre 1996. (MIRIA, US-RDA, RDP, UDD, PRDT et PMPS).
– COPPO : Collectif des Partis Politiques de l’Opposition, crée le 14 Avril 1997. (MIRIA, CNID, COPP, PARI, PUDP, RDP, MPR).
– ARD : Alliance pour la République et la Démocratie pour soutenir la candidature de Monsieur Soumaïla CISSE de l’ADEMA – PASJ aux élections présidentielles de 2002 et gérer ensuite de façon concertée les institutions de la République.
– Espoir 2002 : (RPM, CNID, MPR et 12 autres partis) qui avait voulu être une alliance politique plus qu’électorale, ce qui amena le RPM, alors le plus puissant, à financer toutes les candidatures déclarées au sein du groupe à la présidentielle de 2002.
– ACC : Convergence pour l’Alternance et le Changement crée autour de Monsieur Amadou Toumani Toure. (BDIA, MIRIA, US-RDA, PSP, PARENA, PEI).
– ADP : Alliance pour la Démocratie et le Progrès crée autour de l’ADEMA – PASJ qui en assure la présidence pour la réélection de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE en 2007 et pour constituer une majorité stable au niveau de l’Assemblée Nationale. Ce regroupement de Partis politiques existe toujours.
– FDR : Front pour la Démocratie et le Progrès. (RPM, PARENA, Convergence 2007, COPP, RDS et divers Partis).
Il conviendrait de réaliser une analyse fine de toutes ces expériences. Ce qui constituerait du reste un bon sujet d’essai politique.
On peut d’ores et déjà remarquer qu’il apparaît clairement que toutes ces alliances sont circonstancielles et dépourvues de toute position de principes. Ces alliances se voulaient d’opportunité, mais elles furent, pour beaucoup sinon pour toutes, opportunistes, voire, contre nature.
Leur dénominateur commun, sauf, dans une certaine mesure, les premières tentatives d’alliances konaréennes, est de n’avoir pas été bâties sur une similitude ou même, une proximité de projets de société.
Mais comment faire cela si, je vais dire quelque chose de terrible, comment y arriver si les partis eux-mêmes ne sont pas réellement ancrés sur des projets de société ?
J’avais écrit, à l’époque, que les partis politiques maliens étaient en fait des « proto partis » ; et que l’approfondissement ou non de la démocratie malienne sera, très largement, paramétrée par leurs capacités à évoluer en vrais partis, surtout dans cet environnement mondial de crises du système partisan et de la démocratie représentative.
Le problème aujourd’hui s’est aggravé. Ces proto partis ont au contraire dégénéré en GIE, en agences de placement de cadres et en commissions d’attribution de marchés aux hommes d’affaires proches du parti et distributeurs de bakchich.
Il est donc très difficile, sinon impossible de dégager une quelconque cohérence dans ces alliances, surtout que les chocs d’intérêts se sont doublés de chocs des ego, également « démocraticides ».
La question n’était pas, avec qui mon projet de société pourrait un jour devenir réalité ? mais avec qui aller pour être, sinon au pouvoir, mais pour le moins, avec le pouvoir ?
Ou, accessoirement, c’est-à-dire quand on est de l’opposition, avec qui aller, pour constituer un groupe de pression, voire de déstabilisation du pouvoir en place, en dehors de toute considération démocratique et républicaine ?
Et, aujourd’hui encore, la problématique centrale des alliances demeurait : être « au » pouvoir, ou au moins, « avec » le pouvoir ;
Et non : faire triompher un projet de société.
La délicatesse de la question réside ainsi dans le fait, je le répète, qu’il s’agit, non pas d’alliances entre partis convaincus de la similitude, de la proximité ou de la compatibilité de leurs projets de société, mais de pactes fondés sur les opportunités offertes pour l’accession rapide ou la participation immédiate au pouvoir. En d’autres termes, la conquête du pouvoir, devenue une fin en soi, motive et scelle les alliances entre partis.
Et cette pratique est encore plus évidente pour les élections dans les circonscriptions locales, où les accords entre directions nationales de partis ont toutes les peines du monde à être suivis d’effets à la base.
2. Difficultés liées à la particularité de la situation politique actuelle du Mali :
La situation politique actuelle du Mali est à la fois complexe et inédite :
a) Le président de la République est, en principe, à son dernier mandat constitutionnel, et déclare ne pas être tenté par une révision de la constitution aux fins de se maintenir au pouvoir ;
b) Il n’a pas cru bon de créer un parti politique, ni pour accéder au pouvoir, ni pour l’exercer, et ce, durant ses deux mandats ;
En d’autres termes, nous ne sommes, ni dans le cas d’un président cherchant à renouveler un mandat dans des conditions légales, ni dans le cas d’un parti politique au pouvoir et cherchant à le conserver.
c) Les partis de la majorité présidentielle actuelle, se considèrent, plus avec le pouvoir qu’au pouvoir ;
d) L’unité au sein des deux principales composantes de cette majorité (l’ADEMA et l’URD) donne l’impression de ne pas être à même de résister :
– ni à un 3ème mandat éventuel du Président,
– ni à des candidatures extérieures qui seraient suscitées par le président sortant ou/et l’ancien président de la République,
– ni même à des primaires.
Le dernier congrès de l’ADEMA est suffisamment révélateur de la multiplicité des ambitions qui minent ce parti, prétentions difficilement compréhensibles du reste dans certains cas.
Et nul n’ignore la lutte sourde de leadership qui couve au sein de l’URD.
L’absence d’un chef charismatique à la tête de l’ADEMA ne devrait pourtant pas occulter l’efficacité de l’action politique de son président. L’histoire retient en effet :
– que ce dernier aura eu le mérite de s’être efforcé d’empêcher les départs de tous ceux qui ont quitté le parti, bien qu’il fusse, à chaque fois celui à qui cela aurait profité en termes de positionnement interne ; Dans le même contexte, d’autres les auraient tranquillement poussés vers la sortie ;
– que l’ADEMA, sous sa direction, est le seul parti malien à avoir réussi à faire revenir et réadmettre en son sein des hommes et des femmes l’ayant quitté, parfois dans des circonstances très conflictuelles. Dans tous les autres partis, les scissions ont été définitives.
Dioncounda Traoré n’est peut-être pas un leader charismatique, mais il est incontestablement un chef très efficace, qui sait poser des actes dans le cadre d’une vision globale et à long terme, un chef qui avance, peut-être à petits pas, mais de façon linéaire, après s’être donné la peine et le temps d’impliquer au maximum ses collaborateurs. Bref, un laboureur sachant bien tracer son sillon.
Reconnaissons-le, il aura été l’homme le plus politique de cette période.
e) Le Mouvement Citoyen a montré ses limites ;
f) Les partis de l’opposition s’interrogent sur la pertinence de continuer à croiser le fer avec un pouvoir qui n’envisage pas ouvertement de se succéder à lui-même après 2012.
Il s’agit là, assurément, d’une situation des plus complexes qui rend difficile une lisibilité du paysage politique propice à la définition des alliances les plus pertinentes.
3. Difficultés propres au RPM
Dans toute alliance, la question des rapports de force entre les parties revêt une grande importance. Or là, la position du RPM est très inconfortable.
D’abord parce que le parti, je crois du fait principalement d’une mauvaise gestion de ses contradictions internes, est aujourd’hui très affaibli. Les militants ont le moral au talon. Les structures sont quasiment démobilisées à la base. Le BPN n’assure pas, comme il se devrait, son rôle de leadership effectif.
Soit dit en passant, je reste convaincu que, si nous avions dépensé autant d’énergie à combattre nos adversaires qu’à nous détruire mutuellement à l’interne, nous aurions écrit d’autre pages, éminemment plus radieuses, de l’histoire de notre parti.
Ensuite, et pour corser le tout, les résultats électoraux du parti, quelles que puissent en être par ailleurs les explications, en donnent l’image d’un parti devenu marginal sur l’échiquier politique national, et risquant, par le fait même, d’être considéré dans les alliances comme une force supplétive, avec laquelle composer, mais avec, pour objectif principal, la dilution du charisme incontesté de son chef.
Pourtant les communales dernières sont la preuve que le potentiel de ce parti, bien qu’en proie à un spleen réel, reste intact pour l’essentiel, et que le RPM bénéficie toujours, au sein de la population, d’un capital de confiance réel.
4. Situation des partis désirant rencontrer le RPM dans la perspective d’une alliance:
Il s’agit principalement :
– du MIRIA, avec lequel des discussions très avancées sont en cours, en vue d’une fusion dans un nouveau parti de gauche, sans que l’on puisse dire s’il s’agira d’une fusion absorption ou d’une nouvelle création ;
– du PARENA, ce dernier affichant nettement un intérêt pour une fusion pure et simple avec le RPM et l’ADEMA ;
– de l’ADEMA, qui ne cache pas son projet de reconstitution de la grande famille de l’ADEMA originel, mais qui serait cette fois ouvert à tout parti démocratique qui le souhaiterait ;
– de l’URD, qui reste, pour moi, le moins lisible de tous, en tout cas dans ses objectifs.
Ce parti est, à mon avis, le parti des technocrates de l’ADEMA originel, sans cursus politique avéré pour la plupart, qui ne cachaient point, à l’époque, leur aversion, doublée d’un profond mépris, pour toute idéologie, notamment progressiste ;
La Troisième République les ayant propulsés dans les hautes sphères de l’Etat, il s’y sont enrichis sans complexe, ont colonisé toutes les structures des Finances publiques, et ne voient dans la politique qu’un moyen d’asseoir et de consolider leurs bases économiques et financières fraîchement acquises ;
– de l’ensemble des partis qui, sans varier, ont toujours accompagné le RPM dans ses différentes alliances.
En tout état de cause, il urge de procéder à l’analyse fine des forces et des faiblesses de tous les partis du landerneau politique malien, de leurs projets de société, le cas échéant, ainsi que des actes posés par eux en cette 3ème République, cela pour éclairer l’élaboration de notre stratégie d’alliances.
B- PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS
1. Il y a deux erreurs à ne plus commettre :
– celle de n’envisager la question des alliances que dans l’optique d’une échéance électorale donnée. Au contraire, il faut inscrire son action dans la durée et travailler sur les moyens et long termes.
– Il ne faut pas non plus rester cloîtré dans nos mico nations, car nos micro Etats, c’est de plus en plus clair, constitueront de moins en moins un espace pertinent de développement de nos populations.
En clair, je pense que l’heure est venue, pour les démocrates et patriotes africains, d’inscrire leurs actions partisanes nationales dans le cadre de la constitution d’un nouveau rassemblement démocratique africain, d’une espèce de Néo RDA, comme il y a eu en Tunisie le Néo Destour. Il nous faut donc un RDA du 21ème siècle, un RDA dans le monde globalisé qui est celui d’aujourd’hui. Un RDA qui naîtrait d’un mouvement ascendant, à partir de puissants partis nationaux, démocratiques et populaires.
Il urge en effet de réhabiliter la politique en Afrique. Il faut faire en sorte que la vie publique africaine soit à nouveau animée par des femmes et des hommes de dédicace avérée au bonheur de nos populations, et qui soient porteurs de grands desseins, nationaux et africains.
Aussi faudrait-il un double rassemblement :
– Au plan national, faire éclater les fameuses « enveloppes », selon l’heureuse formule du Pr. Ali Nouhoum DIALLO, pour que les patriotes et démocrates se libèrent des carcans dans lesquels ils sont aujourd’hui enfermés, et se retrouvent dans de grands et vrais partis démocratiques et véritablement populaires ; et
– de façon concomitante, rassembler ces différentes formations politiques en un grand mouvement continental dédié au développement et à l’unité de l’Afrique.
Travailler, sans précipitation aucune, à la convergence progressive des partis politiques maliens et africains qui adhèreraient à cette idée, telle est la mission.
Je verrais bien, dans ce sens et par exemple, la constitution d’une « Union Malienne du Rassemblement Démocratique Africain », section d’un futur Néo Rassemblement Démocratique Africain.
Ce que nos pères ont initié, unis, dans la lutte anticoloniale, nous avons aujourd’hui le devoir impérieux de le poursuivre, unis, dans un contexte apparemment nouveau mais fondamentalement identique, la mondialisation ne visant, dans son essence, qu’à parachever l’avènement du « stade suprême du capitalisme ».
Il importe que les patriotes et démocrates africains fassent une bonne lecture et prennent la juste mesure de la situation qui prévaut actuellement en Mauritanie, en Guinée Conakry et au Niger. Tant que leurs partis nationaux perdureront dans la dispersion et dans la négligence de l’approfondissement de leur légitimation populaire, nos Etats ne seront pas à l’abri du bonapartisme rampant qui semble être dans l’air du temps.
Ma conviction très profonde est que là, réside aujourd’hui la nouvelle mission historique du tandem Alpha Oumar Konaré – Ibrahim Boubacar Keïta, qu’il faudrait donc œuvrer à reconstituer dans les meilleurs délais.
Qu’ils me permettent, tous deux, de les interpeller, et ce, de la manière la plus énergique.
Mon avis est que, dans la phase actuelle, cruciale pour le Mali et pour l’Afrique, leur responsabilité se trouve encore une fois totalement engagée. Et à eux de savoir si, dans cette phase essentielle, leurs ego l’emporteraient sur les intérêts supérieurs des peuples maliens et africains, et les empêcheraient de tourner la page de ce qui a bien pu les opposer par le passé.
2. Pour 2012 :
Il faudrait travailler :
– à encourager et favoriser toute fusion de partis acceptant d’inscrire leurs actions dans cette vision stratégique ; et
– à une grande alliance électorale de tous les partis favorables au rassemblement, à terme, des patriotes et démocrates, maliens et africains, permettant à notre Afrique de relever les défis auxquels elle est confrontée.
La plate forme d’une telle alliance pourrait tourner autour des points essentiels suivants :
– Renforcement du fait partisan appuyé sur des partis forts, populaires, démocratiques, remplissant leurs missions fondamentales ;
– Liberté de candidatures communes ou individuelles à la Présidentielle ;
– Accord ferme de report de voix au second tour sur le candidat le mieux placé ;
– Accord de gouvernement d’union des partis adhérant à la plateforme, sur la base d’un programme commun clair ;
– Accords susceptibles de faire en sorte que ce gouvernement puisse s’appuyer sur des majorités stables, au parlement comme au sein des conseils communaux
– Engagement à œuvrer pour la création d’un grand parti des patriotes et démocrates maliens
– Engagement à militer pour l’avènement de processus similaires partout en Afrique sub saharienne, afin que les différents grands partis démocrates nationaux ainsi créés puissent se regrouper dans un Grand Rassemblement Démocratique.
Alors, ne seraient point vains, les sacrifices de Patrice Emery Lumumba et de Ruben Um Nyobé, pour une Afrique forte, unie et digne.
Toumani Djimé Diallo
Source: Le 22 Septembre 2014-08-11 03:14:15