En effet, tout ce que fait ressortir la fameuse sommation d’arrêt des travaux, adressée à Mohamed Djimdé à la date du 29 octobre 2014, c’est une attestation de propriété en faveur de madame Bana Koita, établie par Maitre Yacouba Massama Keita. Ce dernier, selon la sommation, l’aurait établie sur présentation d’une copie d’un titre foncier apporté par Mme Bana Koïta. Mohamed Djimdé déplore justement le fait que Maitre Yacouba Massama Keita n’ait pas joint une copie de cette attestation et les documents y afférents à sa sommation.
Aussi, confronté par Mohamed Djimdé, Me Yacouba Kéita a catégoriquement indiqué qu’il ne répondait à aucune question. La réaction de Mohamed ne s’est pas fait attendre, il a aussitôt saisi Me Sanogo, lequel a adressé une sommation à Me Dème Tidiane, lui demandant d’apporter la preuve ou plus exactement une copie du titre foncier dont fait mention la sommation d’arrêt des travaux en question.
Pour rappel, depuis un certain temps, Mohamed Djimdé, un étudiant en pharmacie est victime d’un montage grotesque d’expropriation de parcelle. Ce n’est qu’à la date du 29 octobre dernier que tout devint clair avec la sommation de cessation de travaux adressée par Mme Koita Bana, par le truchement de l’huissier Filifing Dembélé. Celui-ci mentionne que cette dernière a acquis la parcelle auprès de Maitre Dème Tidiane qui, à son tour, l’aurait acquise à la faveur du partage de l’héritage de Feu Lahou Touré entre les héritiers de ce dernier en compensation de ses honoraires. Or, Maitre Dème n’a été impliqué dans cette affaire du Tf 1621 qu’en novembre 2001 pour le partage des zones non divisées, suivant le jugement 357 du 1er novembre 2001.
Alors que les travaux des experts, dont le rapport date du 5 juillet 1997, font ressortir très clairement que la parcelle 56G acquise par Mohamed Djimdé fait partie des récapitulations de la vente des parcelles loties pour viabilisation. Plus précisément, la parcelle 56G fait partie des lots qui ont permis à Feu Siraba Traoré, qui était chargé de la viabilisation du TF1621, de payer ses prestataires.
Pierre Fo’o Medjo
Source: Le 22 Septembre 2014-11-06 02:07:45