TEMOIGNAGES
J’ai suivi les premiers pas de votre journal, le parcours professionnel de son fondateur, Alhassane Maïga.
Celui-ci est un homme d’une grande moralité, sérieux, rigoureux dans le travail. Toutes ses infos sont recoupées. Avec ses modestes moyens, le journal traque bien l’information. Il est bien présenté. On y retrouve de bonnes syntaxes, ce qui n’est pas le mieux partagé au sein de la presse.
Depuis quelques temps, avec l’arrivée de Moussa Bolly, qui a remplacé Alhassane Maïga comme directeur de publication, je journal à pris un nouveau look, avec des informations sportives, des analyses politiques pertinentes et courageuses dans le contexte actuel du pays.
Le Matin gagne de plus en plus en crédibilité, respecte sa ligne éditoriale, s’efforce de paraître régulièrement, contrairement à beaucoup d’autres. En un mot, c’est un journal sérieux.
Chahana Takiou
22 Septembre
C’est très récemment que j’ai commencé à recevoir Le Matin. Dans un souci d’efficacité (beaucoup de journaux publient les mêmes infos et vouloir les lire tous prend énormément de temps), nous avons cessé de nous abonner à un certain nombre de titres dont le vôtre. Mais je constate avec beaucoup de bonheur que votre journal aborde de nouvelles perspectives. Je trouve cela très bien. Ce que je suggère par contre c’est de souvent faire des analyses pertinentes et de traiter les articles sous des angles qui enrichissent le lecteur. Par exemple, votre article qui comparait les différents présidents me semblait très bien. Merci. Je vais en congé et je vous souhaite une bonne et heureuse année 2019.
Idrissa Fane
Spécialiste en Information
Ambassade des Etats-Unis, Bamako-Mali
Le Matin est avant tout un journal d’investigations et donc indépendant avec une profondeur d’analyse qui résiste à la course à l’exclusivité. Un journal d’enquêtes qui ne fait pas de propagande car sa déontologie est la transparence. Un hebdomadaire qui se caractérise par un travail de recherches approfondies sur un sujet qui demande des connaissances, différentes sources afin de recouper les témoignages pour vérifier un fait ou une information. Un journal sérieux qui nous informe et dans un tout autre domaine nous invite aussi à la réflexion.
Et c’est cette seconde partie que j’affectionne le plus, cette page vivante que j’ai nommée le portrait de l’humanité à travers de notre quotidien où le journaliste puise dans ses émotions pour nous faire revivre ces moments intenses. Des instants de notre quotidien à travers une interview, un pan de notre histoire, un éloge à une personne ou à une organisation pour un service appréciable, une idée qu’elle soit philosophique, culturelle ou sociale… mais également à travers une injustice, une révolte, une colère face à l’inacceptable, l’inadmissible. Cette page où le journaliste devient artiste en composant avec ses émotions afin d’éveiller les consciences. La mise à nu d’un instant de notre vie de tous les jours afin de mettre en avant la beauté ou la cruauté que l’on porte en chacun d’entre nous. Ces articles qui interrogent notre réflexion sans pour autant chercher à nous influencer, nous persuader. Uniquement des pistes pour nous inciter parfois à nous remettre en question. Cette page qui interroge bien plus qu’elle n’informe pour nous montrer combien nous sommes vulnérables et naïfs face à des évènements qui nous concernent tous. Sonia.
J’ai fait le choix d’être fidèle au journal Hebdomadaire Le Matin pour l’éthique et le professionnalisme des ses journalistes.
Une vraie équipe qui fait la fierté du métier de journaliste car elle met un point d’honneur à toujours investiguer, vérifier pour ensuite nous livrer à nous lecteurs, une information la plus honnête qui soit.
Très au fait de l’actualité nationale et internationale Le Matin est devenu une vraie addiction chez moi par la pertinence des sujets traités, la qualité des articles et sans oublier la plume inimitable de M. Moussa Bolly, le Directeur de publication. Le Matin est un journal qui informe sans faire du sensationnel. Et M. Bolly est l’un de nos plus grands journalistes au Mali par son expérience, sa parfaite connaissance dans un nombre varié de sujets.
L’homme est reconnu par ses pairs pour son indépendance d’esprit, ses convictions et ses qualités humaines.
A l’anniversaire de ce journal, je souhaite bon vent à toute l’équipe, à tenir bon car l’indépendance journalistique est un choix courageux au Mali. On vous prive de tout, même de simples encarts publicitaires vous sont refusés pour mieux vous maintenir la tête sous l’eau et vous voir mourir.
Battez vous car rien ne vaut la liberté et l’éthique, c’est votre bien le plus précieux.
Fousseyni Camara
Leader syndical/Diaspora malienne de France
Je trouve Le Matin assez diversifié et attractif. Je suggèrerai, comme il s’agit d’un hebdomadaire, de proposer aussi des analyses décalées mais portant sur des sujets d’actualité. Je vous souhaite bon vent pour la suite. Et à bientôt !
Habibatou M. Gologo
Communications Officer, AFREC
Une équipe professionnelle, dynamique et mesurée
« Dix ans dans la vie d’un homme n’est rien », a-t-on coutume de dire. Mais, c’est presqu’une éternité pour un journal privé malien quand on tient compte de la maigreur de la subvention publique aux médias, du peu d’intérêt de nos compatriotes pour la lecture, la rétention de l’information, les publicités distribuées par affinités et les violences contre les journalistes, etc.
Eh bien, tous ces obstacles, Le Matin les a allègrement franchis et fête sa décennie de présence effective sur le terrain au grand bonheur du maigre lectorat malien. Pour cet exploit, la rédaction mérite qu’on le salue le chapeau bien bas.
Merci à Alhassane Maïga, à Moussa Bolly et à toute votre équipe d’avoir tenu cette flamme de l’information vraie allumée. Merci pour vos bonnes pratiques de presse. Merci pour vos reportages, vos interviewes, vos portraits, enquêtes et éditoriaux… frappés au coin du bon sens, qui nous ont édifiés sur bien des préoccupations et aidé à la prise de bonnes décisions.
Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement quand on sait vos parcours respectifs. Vous avez été à bonne école. Je le signe des deux mains. Témoin : en dix ans d’exercice de ce métier à la fois passionnant et délicat, vous n’avez jamais été traînés devant les tribunaux pour mensonge, spéculation, chantage ou divulgation de fausses informations. J’ai rarement vu des droits de réponse à vos articles. Qui plus est, vous êtes à équidistance des politiques, des pouvoirs de l’argent, des forces sociales. Ceci dénote de votre professionnalisme à toute épreuve.
Dix ans de mariage avec votre public s’appelle Noces d’Etain, je vous souhaite de fêter dans le bonheur, le succès et la prospérité vos 20 ans (Noces de Porcelaine).
Fasse le Ciel que Le Matin soit centenaire ! »
Abdoul Majid Thiam
Directeur de publication « Le Focus »
L’hebdomadaire Le Matin a dix (10) ans.
Le temps passe si vite. D’abord, je tiens à souhaiter Joyeux anniversaire à l’ensemble de l’équipe du journal. Je retiens que Le Matin a été cette école où sont passés de nombreux jeunes passionnés du journalisme. Djibril Sacko, Mahamane Cissé, Djibrilla Maïga, Boubacar Yalcouyé, Aliou Touré, Badou Sidi Kobba… J’en oublie volontiers ! Tous ceux-ci font la fierté de cette profession très noble mais ingrate.
Pour avoir contribué au premier pas de «Le Matin» en appui avec mon chef Alhassane H Maïga, mon rédacteur en chef au journal «Le Challenger» pendant plusieurs années, je suis heureux de célébrer les dix ans d’existence du canard. Dix ans dans un environnement aussi difficile comme celui médiatique du Mali, c’est vraiment un challenge.
Je rends un hommage mérité aux journalistes et autres membres du personnel qui travaillent pour maintenir le flambeau après le départ du fondateur vers une nouvelle expérience professionnelle. Je pense naturellement à mon grand frère Moussa Bolly.
Il faudra travailler dans l’avenir à faire en sorte que le journal puisse marquer son territoire avec plus d’enquêtes.
Bon vent à l’équipe de Le Matin !
Chiaka Doumbia
Directeur de publication du journal Le Challenger
Amadou Salifou GUINDO, je suis enseignant-chercheur à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako
« Le Matin pour moi a été une école. Un centre de développement personnel »
Je m’appelle Amadou Salifou GUINDO, je suis enseignant-chercheur à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) et doctorant en Sociolinguistique des contacts de langues et en Didactique du bi-plurilinguisme à l’Université Paul Valéry de Montpellier 3 (France). J’ai travaillé au journal « Le Matin » de 2009 à 2012 et y ai occupé des fonctions de Secrétaire de Rédaction, de Rédacteur en Chef adjoint et même infographe (monteur, pour faire simple) avant de me consacrer définitivement à ma passion : l’enseignement et la recherche.
Le journal « Le Matin » a été la deuxième rédaction de presse écrite où j’ai travaillé après mon départ de l’hebdomadaire « Liberté » (2006 et 2009). J’avoue que « Le Matin », une rédaction constituée de jeunes essentiellement, a fait de moi le journaliste que beaucoup croient encore aujourd’hui que je suis. Une vraie école de formation où, en plus de corriger des articles, j’ai appris à parfaire mon apprentissage de cet autre sacerdoce qu’est le journalisme. Je m’y suis fait un nom, une réputation, forgé une personnalité forte et confiante dans mes capacités. J’y ai connu le respect des hommes et des femmes pour ce que je faisais. Et cela est très important pour créer la confiance entre les membres de la rédaction et entre celle-là et le lectorat.
« Le Matin », bien qu’animé par une équipe très jeune, est un hebdomadaire constant dans sa ligne, respecté pour sa crédibilité, pour la qualité de ses contenus et redouté pour la qualité de ses sources.
J’ai côtoyé, au journal « Le Matin », des hommes et des femmes ayant juste la soif d’apprendre et, notre patron, qui me taquine encore aujourd’hui, en « m’affublant » du surnom de « Petit Dogon » (il est Songhoy), s’est toujours préoccupé de l’image que l’on a de la presse malienne en général et de son entreprise en particulier. Son souci a donc toujours été l’avenir de la presse écrite au Mali. Pour Alassane H. Maiga, la presse doit faire son autocritique et les responsables de presse doivent assainir leur milieu pour gagner en crédibilité et en respect, il y allait de l’avenir de ce métier.
J’ai résisté aux cris de sirène de ceux qui m’encensaient et me promettaient un avenir des plus radieux dans la presse si j’acceptais les offres qu’ils me faisaient alors. Y en avaient qui m’ont encouragé à lancer mon propre journal qu’ils accompagneraient, d’autres qui voulaient me débaucher. Mais, les mots de mon directeur résonnent toujours à mes oreilles : « Petit Dogon, celui qui refuse d’apprendre va être toujours rattrapé un jour par ses erreurs. On ne lance pas un journal sur un coup de tête, ou pour s’enrichir. Quand on n’a pas de base, ça va se savoir et on n’est pas autonome. Il faudrait avoir accompli son apprentissage, avoir cessé d’être STAGIAIRE avant de s’y lancer. », me rappelait-il à l’envi, perfectionniste et « mesquin » qu’il est. Aujourd’hui, bien que je n’évolue plus dans la rédaction scientifique, je comprends mieux sa crainte. Je crois que c’est pour cela qu’il me semble être un éternel incompris dans ce milieu où, la compétence n’est pas forcément synonyme de réussite matérielle.
Je garde de « Le Matin » un excellent souvenir : la rigueur de son fondateur et premier Directeur de publication, Alhassane H. Maïga et le dynamisme des différentes équipes qui y ont évolué et dont beaucoup sont aujourd’hui des patrons de presse ou responsables importants au service respecté du Mali.
Bonne fête de dixième anniversaire à notre canard !
Badou Sidy Koba Directeur de publication du journal Carrefour :
« Le matin est un temple du savoir »
J’ai entamé ma carrière de journaliste au journal le Matin. Sans exagérer, je peux dire que c’est au matin que j’ai appris le journalisme pur. Nous sommes nombreux à avoir appris à l’école du directeur de ce grand journal, Alhassane H. Maiga. A travers sa rigueur dans le travail, nous avons pu maîtriser le style journalistique. Avec lui, nous avons appris à écrire un article de fait divers, un article d’investigation, une analyse, un compte rendu. Au journal le matin on a compris que le journalisme est un métier noble, un métier de sacerdoce. Le matin est un temple du savoir.
Une histoire de rigueur !
L’hebdomadaire ‘’Le Matin’’ fête ses 10 ans d’existence. C’est un agréable devoir pour nous les précurseurs du journal d’apporter notre témoignage. Au départ, une idée et à la fin une entreprise de presse qui nous a permis de nous affirmer et confirmer dans le paysage médiatique.
Je me souviens de ce jour où le fondateur du journal Alhassane Maiga m’a approché pour me faire part de sa décision de lancer Le Matin et surtout de son désir de compter sur moi pour être dans l’équipe de rédaction.
Une telle proposition a été pour moi un réel soulagement alors que j’étais dans un organe de presse qui a du mal à paraitre régulièrement et qui ne me donnait pas assez de perspectives.
Après réflexion, j’ai accepté d’accompagner M.Maiga. Une équipe de rédaction jeune : Alhassane Maiga, directeur de publication, Djibril Sacko rédacteur en chef et Mahamane Cissé Reporter. Par la suite, d’autres journalistes ont renforcé l’équipe : Amadou Salif Guindo, Djibrila Maiga, Badou S. Koba, Boubacar Yalcoué, Adama Traoré, Ibrahim Diallo, Jafar Maiga, Aly Coulibaly, Amadou Tall. Sans oublier, Drissa Togola pour le montage, Aminata Cissé pour le secrétariat, Mohamed Maiga et Djenéba Yalcoué pour le service commercial, Ousmane Nantoumé pour la distribution etc. Des noms de plume comme Kader Toé, Oumar Diall, Dany, Hachi Cissé, j’en oublie volontiers. A côté de cette équipe, d’autres personnes ressources font des contributions pour l’animation du journal.
Le premier défi pour nous, c’est bien le contenu ! C’est ainsi que plusieurs rubriques sont animées dans Le Matin.
Le deuxième défi est celui de la régularité. En si peu de temps, nous sommes devenus très réguliers et notre lectorat accroit chaque jour.
Le troisième défi, c’est de se loger décemment. Au journal Le Matin, nous étions bien lotis et nous avons un local avec toutes les commodités d’une rédaction moderne.
Volontaires et très engagés, les journalistes l’étaient au journal Le Matin. Je peux affirmer que j’étais la révélation du journal. J’ai quitté le statut de petit Reporter qui passe le clair de son temps à la recherche d’activités dans les hôtels et autres lieux de conférence, à un journaliste respecté que l’on invite officiellement.
Du point de vue professionnel, j’ai appris la rigueur dans le traitement des sujets. Pour publier un article dans le journal Le Matin, il faut plus que de la littérature pour convaincre le directeur. Toute chose qui a jalonné par la suite mon parcours dans le métier.
Après deux ans passés à l’hebdomadaire Le Matin, j’ai eu
la chance d’occuper le poste stratégique de rédacteur en chef adjoint. La meilleure promotion pour moi dans le métier.
Malgré que nos chemins se sont séparés, Alhassane Maiga et moi gardent encore des rapports fraternels. Le Matin a 10 ans, vivement le centenaire du journal !
Alpha Mahamane Cissé, journaliste au Quotidien L’Indicateur du Renouveau