Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Maharafa Traoré a attiré l’attention des participants sur la problématique de la traite des personnes et pratiques assimilées qui, malgré l’existence de plusieurs dispositions réprimandes, ne reculent pas. A ce propos, il a rappelé les articles 4 de la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et l’article 1 de la Constitution malienne du 25 février 1992 et les articles 183 et suivants du code pénal malien, qui répriment dans leurs dispositions respectives la traite des personnes et pratiques assimilées.
Maharafa Traoré de rappeler qu’une lutte efficace et durable contre la traite ne saurait aboutir que si les magistrats sont informés et sensibilisés sur la pratique. Il a enfin invité les participants à un travail assidu afin qu’au sortir du présent atelier que les uns et les autres soient suffisamment outillés.
Pour sa part, le président de l’association Temedt, Mohamed Ag Akeratane a laissé entendre que sa jeune association crée le 12 août 2006 lors du forum de Ménaka et qui compte 28000 membres, participe activement aux campagnes de sensibilisation et d’informations sur la lutte contre l’esclavage et les discriminations. « Notre approche pour éradiquer la traite des personnes, l’esclavage et les pratiques assimilées s’inspire du contexte actuel caractérisé par une orientation démocratique de notre société ainsi que la tendance à mettre l’éducation, l’information et la sensibilisation au service des changements sociaux profonds », a-t-il informé, avant de remercier les soutiens de l’association Temedt qui « crée un espoir pour tous ceux qui subissent les conséquences psychologiques, économiques, sociales, politiques et culturelles ».
Ben Dao
L’ Indicateur Renouveau 11/03/2011