Tel ne semble pas du tout être le cas du jeune attaquant malien de l’Espérance de Tunis, Nouhoum Samassékou, qui ne tarit pas d’éloges envers son ex-entraineur. Qui en 1994 lors des quarts de finales contre l’Egypte d’un coup de tête délivre tout un peuple en envoyant les Aigles du Mali en demi-finale de la coupe d’Afrique des nations de football. Formé à l’AS Bakaridjan de Baraouéli, c’est à la faveur d’un match amical contre les cadets du Djoliba qu’il fait parler la poudre aux défenseurs qui avaient la difficile charge de le surveiller. Rapidité et efficacité sont les deux fidèles compagnons de Nouhoum Samassékou.
Et ce jour, grâce à ses qualités qui déterminent un vrai renard des surfaces, il marqua beaucoup de buts. Du coup l’entraineur de l’équipe première, Lassana Kouma (qui le supervisait) décide, illico, qu’il rejoigne ses grands frères de l’équipe fanion de Bakaridjan. C’était sans compter avec la promptitude des dirigeants de l’Espérance Sportive de Tunis qui lorgnaient sur le petit Nouhoum déjà. Lorsqu’il pose ses valises à Tunis pour un test, à l’occasion de son tout premier match avec les jeunes de l’Esperance, la formation de Nouhoum Samassékou l’emporte par le score de 5 buts à 2.
Et l’auteur de ces 5 buts n’est autre que le jeune malien Samassékou qui du coup est enrôlé par la plus prestigieuse équipe tunisienne. « Mon plus grand souhait serait d’offrir la ligue africaine des champions à l’Espérance et en terminant meilleur buteur de la compétition. Je travaille d’arrache-pied pour atteindre cet objectif. Je suis là pour étoffer la salle à trophée du club, il en a plein mais j’apporterai ma pierre à l’édifice, afin que des années après mon nom reste gravé dans la mémoire des supporters de l’Espérance comme Ali Zitouni, Julius Aghahowa ou Khaled Badra etc. Des joueurs qui ont marqué l’histoire du club sang et or » déclare Nouhoum.
Grand admirateur du championnat Espagnol et du Réal de Madrid en l’occurrence, après l’Esperance de Tunis le jeune Nouhoum souhaite aller défier les défenseurs de la ‘’Liga’’ sous les couleurs du Real de Madrid. « Si Mahamadou Diarra Djilla à été le premier joueur malien à enfiler la tunique merengues, je serais le deuxième sans doute. Jouer dans ce club veut tout simplement dire qu’un joueur a atteint le sommet et moi je veux atteindre ça», souligne-t-il.
Des compliments, il en reçoit après chaque match disputé avec son club que ce soit de son entraineur Farci, du président de l’Espérance de Tunis Hamdi Medded et surtout des supporters. En ce qui concerne les Aiglons, il y pense énormément. « Je veux participer à la qualification des juniors pour la prochaine coupe d’Afrique de la catégorie en Algérie. Bien que Dougoutigui ait des attaquants de qualité, je crois bien que je pourrais apporter quelques chose de plus aux Aiglons pour qu’ils volent très haut encore », glisse Nouhoum. Celui qui a déjà été sélectionné au sein du ‘’African football Dream Team’’, qui regroupe les meilleurs jeunes footballeurs du continent dans une même équipe, veut rehausser l’image de son pays partout où besoin se fera sentir.
Moussa Samba Diallo
Le Républicain Mali 12/09/2012