Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a été la grande attraction de la cérémonie de passation de ceintures qui s’est déroulée samedi dernier au Centre Moon Kwan Myung de Baco-Djicoroni
Un ministre sur le tatami, en compagnie d’autres combattants pour une cérémonie de passation de ceintures.
Samedi dernier, près de 300 athlètes (289 pour être précis) s’étaient retrouvés au Centre Moon Kwan Myung de Baco-Djicoroni pour le passage de grades destiné aux ceintures noires, mais tous les regards étaient braqués sur un seul homme : le ministre des Mines, de l’énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré.
Maître Traoré, comme on l’appelle faisait partie des candidats à la ceinture noire, 2è dan et devait, comme tous les autres combattants, participer aux traditionnelles épreuves pratiques et théoriques, passage incontournable pour accéder à un grade supérieur.
Quatre épreuves pratiques étaient au programme des candidats dont le poomsee (kata) ou mouvement d’ensemble, la technique de base, attaque et défense et le combat.
Comme lors des précédents passages de grades, il y avait également l’épreuve orale.
Le ministre Traoré a participé à toutes les épreuves et quand vint le moment tant attendu, à savoir la proclamation des résultats par le jury composé des grands Maîtres de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT), il sera tout heureux d’entendre son nom parmi les admis.
«Je remercie les grands Maîtres ici présents, depuis plusieurs années, ils se battent pour le développement des arts martiaux au Mali et méritent respect et considération.
Les arts martiaux ont beaucoup de vertus, à l’image du taekwondo qui enseigne l’humilité, le courage, l’honnêteté et l’intégrité. Pour moi, le passage de grade symbolise le travail, le courage et pousse l’individu à se surpasser pour atteindre son objectif.
Je connais des Maîtres qui sont sur le tatami depuis plus de 60 ans, ils doivent être une source d’inspiration pour les jeunes», a confié Lamine Seydou Traoré, avant de répéter que les arts martiaux «cultivent la citoyenneté chez les pratiquants».
Maître Traoré a commencé les arts martiaux depuis le lycée, avant de choisir le taekwondo il y a deux ans, après sa rencontre avec l’actuel président de la FEMAT, Maître Alioune Badara Traoré, ceinture noire, 7è dan.
La cérémonie de passation était justement présidée par le premier responsable du taekwondo national, en présence de plusieurs autres Grands Maîtres, dont Maître Bakary Diawara ‘’Yankee’’, Maître Sékou Keïta et Maître Mamadou Sow, tous ceintures noires, 7è dan. «Cela fait longtemps qu’on n’arrivait pas à organiser des activités en commun de niveau national.
On n’a pas pu faire le championnat national qui regroupe toutes les régions et plusieurs compétitions au niveau interne ont été annulées. C’est un grand soulagement qu’on puisse reprendre les activités.
Ce que les candidats ont prouvé aujourd’hui est une grande satisfaction. Sur les 289 candidats qui étaient en lice, 284 ont été admis et seulement 5 ont été ajournés.
Cela prouve que le niveau du taekwondo malien est bon», a dit pour sa part le président de la FEMAT, Maître Alioune Badara Traoré.
Il ajoutera : «Ce passage de grade a été un grand événement pour nous parce qu’on a eu l’honneur et le plaisir d’accueillir le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Maître Lamine Seydou Traoré qui, malgré un emploi du temps chargé, a tenu à participer à la cérémonie.
C’est un pratiquant de taekwondo, il fréquente les tatamis depuis plusieurs années».
L’autre temps fort de ce passage de grade a été la présentation des quatre athlètes qui doivent représenter notre pays au 8è Open de Turquie prévu du 10 au 15 mars à Istanbul.
Les quatre mousquetaires ont pour noms : Aïssata Mohamed Siby (-49 kg), Siriman Ballo (-58 kg), Seydou Fofana (-68 kg) et Boubacar Diaby (-87 kg).
Boubacar THIERO
Source: Lessormali
