Tabara Diallo, artiste styliste, promotrice de la marque Tabara «African Dress» :

«Nous sommes Africains et cela pour toujours. Nul ne viendra changer l’Afrique à notre place si nous ne nous battons pas». Telle est la conviction de l’artiste styliste Tabara Diallo. Une conviction qui se traduit par son engagement dans le travail bien fait et son dévouement pour la valorisation des produits africains, notamment la cotonnade africaine, des habits Wax, des bazins, des sacs en plastique, des colliers, des tableaux en bogolan et tout ce qui touche à l’habillement traditionnel (hommes et femmes) de notre continent. Précisons que tous ces produits de Mlle Tabara Diallo sont disponibles sur facebook et sur 00223-90-59-82-03 / 00223-68-83-43-49.

À retenir aussi que Mlle Tabara a déjà organisé une soirée artistique et culturelle le 22 février 2014 à la Maison des jeunes de Bamako, avec comme objectif inciter la jeunesse à plus d’engagement pour notre continent en s’investissant pour les Etats Unis d’Afrique. Le lancement officiel de cette soirée, dont le succès a été salué par tous et qui était placé sous le haut parrainage du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, était présidé par le Chargé de communication dudit département. L’occasion était opportune pour la présidente de l’«Association pour l’unité africaine», Mlle Tabara Diallo, de présenter au public tout son savoir-faire à travers ses trois projets : «Tabara Dress», «Tabara food» et «We are Africa» (Nous sommes l’Afrique).
«Nous sommes de grands hommes, une grande force. Nous sommes fiers de ce que nous ont légué nos ancêtres. Alors, que réservons-nous à nos progénitures ? La vie étant un combat, nous devons nous battre pour une Afrique unie et solidaire. Pour ma part, je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour mon continent», clame-t-elle haut et fort.

Parlant du Mali, elle appelle nos autorités à plus de vigilance dans la gestion des affaires de l’Etat. «En 2009, lorsque la rébellion a éclaté, je me suis rendue à Kidal pour rencontrer Fagaga en personne, mais malheureusement je n’ai pas pu le voir. J’avais voulu lui dire d’abandonner le langage des armes, pour opter pour un Mali Un et Indivisible. Bien avant cela, j’avais attiré l’attention de nos autorités sur la guerre qui pouvait arriver et elle est arrivée. Nous sommes actuellement dans les pourparlers avec les groupes armés du Nord de notre pays. Mais, là aussi, il faut faire extrêmement attention, sinon la fantoche République de l’Azawad sera portée sur les fonts baptismaux. Il est temps que nous disions la vérité sur l’affaire Kidal ; disons non à la Minusma et à la France qui, au lieu d’aider le Mali à reconquérir toute son intégrité territoriale, travaillent en sourdine pour une indépendance ou une autonomie de Kidal au profit du Mnla et de ses alliés. La vigilance doit donc être de mise», conseille notre artiste styliste.

Par ailleurs, en vue de parvenir à ses ambitions, notamment à travers la promotion des produits africains, elle sollicite l’appui des sponsors et partenaires. Dans la foulée, elle nous révèle que son association ambitionne de mettre en place une usine de transformation de jus en vue d’apporter sa pierre dans la lutte contre le chômage des jeunes. Un très beau rêve qui ne pourra cependant devenir une réalité qu’avec le concours des bonnes volontés.

Aminata BAGHAKA
Le Reporter 2014-05-07 20:45:56