Un militant de l’opposition, Yazan al-Homsi, a expliqué à l’AFP que la mutinerie avait éclaté lorsque la direction de la prison a voulu transférer un certain nombre de détenus.
Certaines informations font état de l’intention des autorités de transférer des détenus dans des casernes et des aéroports militaires qui pourraient être la cible de possibles frappes américaines.
Les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles, lancé des bombes lacrymogènes et utilisé des tasers contre les détenus, a affirmé ce militant.
Le Conseil national syrien (opposition) a publié un communiqué dans lequel il s’est indigné de tirs à balles réelles contre les prisonniers.
Par ailleurs, au moins onze policiers ont été tués et dix autres blessés dans une attaque rebelle, lundi avant l’aube, à Homs, a indiqué l’OSDH.
Au moins onze agents ont été tués et plus de dix autres grièvement blessés par la chute de trois missiles tirés par des rebelles sur un poste de la police de la circulation, a précisé l’OSDH dans un communiqué.
L’attaque a coïncidé avec la chute de plusieurs missiles sur des quartiers de Homs habités par la minorité alaouite, celle du président Bachar al-Assad, a ajouté l’OSDH qui s’appuie sur un vaste réseau de militants et de médecins à l’intérieur de la Syrie.
A Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, les rebelles ont réussi à prendre le contrôle, à l’issue de plusieurs heures de combats avec l’armée, d’un point de contrôle sur la route stratégique reliant la ville à Harem, plus à l’ouest, selon M. Adbel Rahmane.
Cette prise renforce la capacité des rebelles de contrôler les accès d’Idleb et isole les forces du régime qui sont à l’intérieur de la ville, a-t-il souligné.
Les forces du régime se positionnent dans de larges portions de la ville tandis que les rebelles contrôlent en grande partie la province d’Idleb.
Les combats ont fait, selon la même source, huit morts parmi les rebelles et 12 dans les rangs des forces fidèles au régime.
(©AFP / 09 septembre 2013 15h48)