Le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire général des collectivités (Sypesco) observe depuis ce matin une grève de trois jours pour protester contre la négligence de ses doléances.
Le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire général des collectivités (Sypesco) observe depuis zéro heure ce mercredi un arrêt de travail de trois jours. Cette grève, annonce-t-il, sera suivie de la non-évaluation des élèves à partir du 31 octobre.
Selon les syndicalistes, ce débrayage est la conséquence de la non-satisfaction de leurs points de revendications déposés sur la table du gouvernement. Le Sypesco dénonce une négligence du département de l’Education nationale dans le traitement des points relatifs à l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses militants.
Depuis le 14 mars 2016, un préavis est déposé par la Plateforme des enseignants. Le Sypesco y a inscrit 17 points de revendications. Aucun n’a été satisfait à ce jour.
Pour les leaders du syndicat, il est temps de passer à la vitesse supérieure. C’est pourquoi le Sypesco appelle ses militants à un arrêt de travail ce 26 octobre pour trois jours. Le jeune syndicat n’entend pas se limiter à cette grève. Il promet que si rien n’est fait à partir du 31 octobre 2016, ses militants n’évalueront plus les élèves.
Parmi les 17 points de revendications, on note, entre autres, l’intégration des enseignants des collectivités à la fonction publique de l’Etat, la relecture des décisions de hiérarchisation sorties en 2015 et l’avancement automatique de tous les enseignants du secondaire des collectivités ; la revue à la hausse des primes de hiérarchisation à 100 000 F CFA contre 75 000 F CFA ou encore la dotation des ateliers et laboratoires.
Zou