Ce financement sous forme de subvention a été signé entre le secrétaire d’Etat Chargé du Développement de la Francophonie, Girardin Annick et le ministre des Maliens de l’extérieur, Abdrahamane Sylla en présence du ministre de la santé. Lors d’un point de presse animé le 17 février 2015 au CICB, le secrétaire d’Etat chargé de la Francophonie, Annick Girardin a été claire : la disponibilité de l’argent dépendra de la signature des accords en cours à Alger.
Dans son intervention, Annick Girardin dira que ce financement pour la région de Mopti de 8, 5 milliards de FCFA est dans sa deuxième phase. Mais le document qui sera remis pour les 3 régions à savoir Ségou, Mopti, Tombouctou est un montant de 17 milliards de FCFA. Ce financement sous forme de subvention sera destiné pour le programme de santé. Elle interviendra sur l’offre et la demande, a-t-elle indiqué. Selon Annick Girardin, une dizaine de centres de santé communautaires seront équipés. Le deuxième volet concernera le volet de la lutte contre la drépanocytose. Pour ce faire, y aura un appui envers les ménages en termes de santé, a-t-elle dit.
Avant d’ajouter que Bamako et Mopti seront en première ligne. Selon elle, le programme couvrira 50% les populations des cercles de Bandiagara et autres localités en termes de couverture médicale. « Le programme permettra également de redynamiser les activités génératrices de revenus des ménages », a indiqué le secrétaire d’Etat chargé de la Francophonie. Le ministre des Maliens de l’extérieur Abdrahamane Sylla, pour sa part, a déclaré qu’à travers ce programme de plus de 8 milliards de FCFA permettra à coup sûr d’élever le plateau technique et une amélioration des conditions de vie des populations.
Selon lui, la clé de la répartition se fera ainsi : amélioration de l’offre des soins : 5 millions d’Euros ; amélioration de l’accessibilité aux soins : 4millions d’Euros ; renforcement des capacités : 2millionsd’Euros ; imprévus : 1 millions d’Euros. Le Ministre des Maliens de l’extérieur a indiqué que le projet de Mopti sera piloté par le PRODESS (programme de développement socio-sanitaire).
27 millions de FCFA serviront pour renforcer les capacités pour la décentralisation. Il s’est engagé pour une utilisation judicieuse et le suivi régulier des activités. Annick Girandin a expliqué qu’on doit accélérer le processus d’Alger afin que les parties nord du pays puissent être sécurisées. « Les populations sont dans une situation très difficile. L’insécurité aidant il serait difficile de mener des activités pour amoindrir la souffrance des populations », a-t-elle dit. Avant de demander l’accélération du processus d’Alger afin que la subvention de l’AFD puisse être débloquée.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain-Mali 2015-02-19 00:00:34