Ce faisant, le Capitaine Amadou Aya Sanogo s’est disqualifié lui-même pour prétendre à quelque poste dirigeant que ce soit au niveau des institutions publiques et civiles. Le Capitaine Aya Sanogo a définitivement enterré le mot d’ordre de Redressement de la démocratie et de restauration de l’Etat, de même que la lutte contre la corruption. Il ne reste plus que la guerre, pour laquelle le CNRDRE a fait le Coup d’Etat contre la hiérarchie militaire et le traitre ATT. Une guerre qu’il semble maintenant oublier…
La CEDEAO, en attribuant le statut d’ancien Chef d’Etat au Capitaine Aya Sanogo, qui n’a été ni Chef d’Etat ni Président de la République, montre qu’il n’y a pas de limite à son irresponsabilité; et aussi piétine encore une fois notre Constitution, ouvrant la voie et encourageant en Afrique les coups d’Etat de trouffions en quête de popularité, d’aisance et d’argent facile.
La CEDEAO d’Alassane Ouattara, qui participe au complot international contre nous, est morte pour le Mali. Il est clair maintenant que la CEDEAO n’amènera aucun pays à verser son sang pour notre libération. Cette tâche fondamentale revient au peuple malien et à sa jeunesse consciente. Le Mali est dans le trou et nous savons ce qui nous a amené dans cette impasse, du Pacte national jusqu’à la démobilisation de l’armée, de l’école, de la santé, de l’agriculture, en passant par l’illusion enfantine de brûler des armes comme signe d’une paix éternelle, sans guerre.
Il faut d’abord unir la Nation pour faire face à l’essentiel, car la patrie est en danger. Vive le Mali debout! En avant vers la résistance nationale et populaire!
Pr Yoro Diakité, Président du BARA
Le 22 Septembre 31/05/2012