L’état des lieux de la coopération de l’Union européenne au Mali et les réponses que Paris et Berlin apportent aux défis sécuritaires dans le Sahel.
En visite au Mali, le ministre des Affaires étrangères et du Développement international de la France, Jean-Marc Ayrault, et son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, ont conjointement animé le lundi 2 mai une conférence de presse avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop.
Face à la presse, les chefs de diplomatie française et allemande ont fait savoir que ce déplacement illustre l’engagement l’Union européenne au Mali. Ils ont ensuite présenté les réponses de la France et de l’Allemagne aux défis du Mali, tant en matière de sécurité que de développement.
Selon Jean-Marc Ayrault, cette visite conjointe symbolise non seulement l’engagement français et allemand mais aussi de l’Union européenne avec 15 pays présents au Mali pour la paix et la stabilité. « Nous souhaitons que cette visite permette encore d’aller plus en avance », a-t-il affirmé, appréciant l’élan de solidarité de la communauté internationale aux côtés du Mali.
« J’ai un message de confiance au peuple malien et aux autorités parce que cette démocratie qu’on voulait abattre est en marche avec la tenue des élections. La France et l’Union européenne seront aux côtés du Mali autant que nécessaire », a-t-il confirmé.
Pour le ministre français, l’essentiel est de réussir le développement. C’est pourquoi, selon lui, il est important de garantir la sécurité. « Le terrorisme n’aime pas les accords de paix. Le terrorisme n’aime pas les réconciliations. Le terrorisme n’aime pas quand un Etat de droit se met en marche pour résoudre le problème de la population. Agissons ensemble contre le phénomène ! », a-t-il souhaité.
Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a rappelé que les deux pays ont, de façon constante, réaffirmé leur attachement à l’intégrité et à la stabilité du Mali.
« L’intervention déterminante de la France en janvier 2013 au Mali, nous a permis d’évoluer positivement. Alors que la RFA a été la première puissance à reconnaitre l’indépendance du Mali. Et elle s’est engagée aux côtés de notre pays. Les convergences des actions vont certainement promouvoir le développement durable », a-t-il conclu.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur Du Renouveau 04/05/2016