Spéculation foncière à Diatoula : Attention ! Flani et Adama continuent de faire des victimes

En effet, dans la ligne de mire de ces deux escrocs, les personnes exerçant  les ‘’petits métiers’’ à savoir, boys, bonnes, gardiens (certes,  il ne saurait y avoir de  sots métiers mais de sots gens comme le dit l’autre. Tout travail est noble, biensûr). L’économie  de ces braves individus  de mois durant , voire des années se trouve du jour au lendemain aux mains de Flani et de Adama, sans aucune forme de procès. Comment procèdent-ils ?

Comme tout tailleur généralement, Adama sympathise beaucoup avec nombre de personnes. Il parvient, à  travers les causeries  et relations intimes, connaître le pouvoir d’achat de tel ou tel   travailleur  de ‘’petit métier’’. Ainsi sachant bien que le rêve fou de beaucoup de maliens est d’avoir un chez-soi, il les propose des terrains à usage d’habitation sur le site de Diatoula dans la commune de KalanbanKoro, préfecture de Kati. La  dimension desdits lots est de 15 mètres sur 20 mètres. Le nom du  fameux géomètre expert Flani  qui vend  les terres, est évoqué par Adama pour susciter l’adhésion immédiate de la victime. Selon  nos sources, une des victimes de Flani et de Adama, chaque lot serait vendu entre 600.000 à 800.000 FCFA, avec des documents vrais mais falsifiés. Pour mieux rouler leurs victimes  dans la farine, Flani le géomètre expert, au lieu d’amener les éventuels acheteurs à Kalanbancoro pour vérification, il les transporte dans un service public du District de Bamako pour formalité d’usage. Tout est correct dans le registre d’enregistrement des parcelles détenu aux dires de notre interlocutrice par une dame, visiblement complice de Flani.

Mais sur le site de Diatoula,  le ou les lots peuvent ne pas exister, ou bien plusieurs acquereurs pour un lot.

Aujourd’hui AD, OC, un certain Faye,  MC… n’ont leurs yeux que pour pleurer, en attendant que les autorités  judiciaires ne se saisissent des différents cas. Malheureusement les victimes sont pour la plupart des illettrés, ayant même peur de s’adresser à une autorité administrative, à plus forte raison d’intenter une action en justice contre Flani et Adama.

Bany ZAN

Le Caïman Indé 29/06/2011