L’Association des balafonnistes (AB-Mali), sous la houlette de son président, Mahamadou Dembélé dit Dabara, organise le samedi 21 mai 2016 sur la berge du Niger en face du Palais de la culture la 2e édition de la Nuit du balafon. L’information a été donnée hier au cours d’une conférence de presse au Palais de la culture.
Vu le succès de la 1re édition du balafon en 2014 de la « Nuit du balafon », l’Association des balafonnistes du Mali (AB-Mali) invite la population de Bamako et environs à la 2e édition, qui se tiendra le samedi 21 mai 2016 sur la berge du Niger en face du Palais de la culture.
En prélude à l’événement, Mahamadou Dembélé dit Dabara, président de l’AB-Mali, a présidé hier une conférence de presse au Palais de la culture. Il avait à ses côtés la cantatrice Mariam Bagayoko de Bélédougou et Adama Diarra dit Adama Micro du groupe de balafon « Youloufiéna ».
Dabara a rappelé l’idée de la Nuit dédiée au balafon. Il s’agit d’une part de réunir l’ensemble des balafonnistes du Mali autour d’un idéal commun, et d’autre part soutenir l’ancienne génération. L’AB-Mali entend également promouvoir la culture du balafon au-delà du Mali pour que l’instrument puisse nourrir son homme.
Cette nuit, selon Dabara, consolidera les acquis de la 1re édition, notamment l’entente entre les balafonnistes du Mali. Au cours de la soirée des messages de paix seront véhiculés par les artistes qui viendront un peu partout du Mali. Dabara invite les autorités et tous les opérateurs économiques à soutenir l’initiative pour le bonheur de la culture au Mali.
Le parrain de la 2e édition est le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné. L’artiste a salué le soutien indéfectible de la direction du Palais de la culture AHB sous la direction du ministère de la Culture et du Tourisme pour avoir mis à leur disposition gratuitement le matériel sonore et la berge pour le bon déroulement de l’événement.
Il a invité le MEADD et le ministère des Domaines de l’Etat à prendre toutes les dispositions pour pérenniser les espèces végétales qui rentrent dans la conception du balafon au Mali en voie de disparition.
O. D.
Source: L’Indicateur Du Renouveau 18/05/2016.