Vendredi dernier, à l’ invitation d’un groupe de jeunes, il s’est rendu, en compagnie de certains membres du Bureau provisoire de son parti, à Lafiabougou. Pour cette deuxième sortie dans ce quartier, après une première visite en mai 2011, l’ancien Premier ministre de la Transition, probable candidat à la prochaine consultation électorale de 2012, était venu prendre langue avec les jeunes afin de recenser leurs préoccupations à la base, en vue de l’élaboration du projet de société qu’il entend proposer aux Maliens.
Il ressort de l’intervention du porte-parole des jeunes, Ousmane Konaté, que la jeunesse de Lafiabougou, à l’instar de celle du Mali tout entier, souffre de certains problèmes majeurs. Il s’agit, entre autres, du manque d’emplois et du récurent problème de l’école malienne. Face à ces réalités, Ousmane Konaté a soutenu qu’ils préféreront désormais le candidat qui leur enlèvera ces épines des pieds à ceux qui ne leur donneront, au moment des élections, que des billets de banque ou encore des tee-shirts. «Nous vous avons fait confiance, parce que vous êtes un homme intègre, un homme d’Etat, qui peut redonner espoir à tout un peuple en remettant le Mali sur les rails. Vous en avez la compétence et vous l’avez démontré par le passé…» a renchéri Ousmane Konaté.
Le Secrétaire général du Bureau provisoire de la CNAS-FH, l’ingénieur Soumana Tangara, a ensuite, prenant la parole, mis l’accent sur le recensement des militants pour le fichier électoral. Pour Soumana Tangara, la seule voie pour défendre les idéaux de «Zou» est de se faire recenser, pour lui accorder son suffrage au moment opportun. Prenant la parole devant ses militants, l’ancien Secrétaire exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique, Soumana Sako, a d’abord tenu à justifier ses ambitions présidentielles. «Nous ne cherchons pas le pouvoir pour enrichir notre curriculum vitae ou encore pour nous remplir les poches. Nous cherchons le pouvoir pour servir le Mali, afin que chaque fils de ce pays ait sa quote-part dans la répartition des richesses» a affirmé le Président d’honneur de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire Faso-Hèrè.
Selon Soumana Sako, qui parle de lutte contre le chômage des jeunes parle de construction d’usines. Pourtant, les bailleurs de fonds investissent rarement dans les pays où la corruption règne en maitre rappellera-t-il. Pour le patron de la CNAS-FH, la lutte contre ce phénomène, conjuguée à une redynamisation de l’enseignement, pourra permettre de juguler le mal.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 03/10/2011