Changement à tout prix
Malgré tous ces maux, le premier responsable du parti croit fermement que «la situation peut changer. Si le chaos accouche du renouveau, il doit être un tremplin pour nous, une façon de nous réconcilier avec nous-mêmes et d’assumer notre histoire collective».
Soumeylou Boubèye Maïga de marteler, une fois de plus, que «la situation va changer, parce que si les Maliens sont inquiets, quelques fois désorientés, ils sont majoritairement déterminés à prendre leur destin en main, partageant le même souci d’un Mali respectueux des différences, d’un Mali de progrès et de justice pour tous, d’un Mali garantissant à tous ses enfants, sans conditions de fortune et de naissance, les mêmes possibilités d’épanouissement moral et matériel».
Parmi les nombreux défis que compte relever l’ASMA, on peut citer la restauration de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat, la promotion d’un processus politique visant à refonder, dans le cadre d’un Etat unitaire, la gouvernance dans les régions du Nord pour un développement durable et la lutte régionale et internationale contre les groupes terroristes et mafieux…
Force de conquête
En tant qu’Association, l’ASMA était une force de mobilisation et de rassemblement.
En tant que parti, l’Alliance est et sera une force de conquête. Et Bientôt, a laissé entendre SBM, une stratégie électorale commune puis un programme commun seront élaborés. Objectif : gagner ensemble, construire et reconstruire avec tous sans rester prisonniers des itinéraires respectifs, dans le respect des identités et différences assumées. Bref, au service de la Nation.
Parmi les nombreux politiques présents au CICB, on pouvait remarquer des têtes couronnées comme Assarid Ag Imbarcawane, des révélations comme Housseini Amion Guindo, des transhumants comme Djibril Tall ou encore des indécis comme l’ancien ministre Djibril Tangara. Il y avait du beau monde, en somme.
Paul Mben
Le 22 Septembre 2013-06-10 17:37:27