Ces événements m’ont également permis de mesurer combien le Mali était aimé dans le monde et jusqu’où nos amis sont prêts à aller pour nous accompagner dans les moments difficiles.
L’intervention française en est une belle illustration.
Notre pays retrouve son intégrité et sa voie grâce à l’appui de ses amis et de la communauté internationale. Mais le plus difficile, c’est à dire la réconciliation et la reconstruction nationales, reste à faire. C’est à nous qu’incombe cette immense tâche. Les leaders politiques et leurs militants ont une responsabilité historique dans la construction du processus politique qui garantira pour nous tous un pays stable et sécurisé où s’exerceront une gouvernance exemplaire et une démocratie apaisée. C’est à cet esprit de dépassement, à cette communion des cœurs et des esprits que, je nous invite tous.
A mon pays le Mali, je dirai comme Aimé Césaire, dans cahier d’un retour au pays natal : » et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main, petite, dans son poing énorme ».